Actualités

Actualité

La Roche-Posay

Cherche bandits manchots désespérément

L'Européenne des casinos demande le doublement de ses machines à sous dans son établissement viennois. Son but : continuer à progresser, et créer de nouveaux emplois.

A deux pas de Châtellerault, ville de l'ancien Premier ministre Edith Cresson, le casino de la Roche-Posay existe dans cette cité thermale depuis le début du siècle. Passé sous le contrôle de l'Européenne des casinos en 1990, il est au cœur d'un complexe hôtelier comprenant piscine, salles de réunions, restaurants, dans un parc de trois hectares traversé par la rivière La Gartempe. Ses joueurs peuvent gagner et perdre à ses tables (boule, roulette française et anglaise, black-jack) mais également s'initier à l'enfer du jeu à peu de frais avec ses machines à sous, au nombre de 78. Dirigé par Jacky Veys, l'endroit emploie une cinquantaine de personnes, et fait le bonheur de ses clients, puisque 6 MF ont été redistribués aux amateurs de bandits manchots en 1997. Des clients-joueurs, de plus en plus nombreux, qui se pressent en foule devant les machines, leur nombre devenant au fil des jours de plus en plus insuffisant. D'où la demande de l'Européenne faite aux services spécialisés du ministère de l'Intérieur de doubler son parc.

Des bandits et des sous
Troisième opérateur de son secteur, cotée au second marché boursier parisien, présidée par André Der Krikorian, la société possède au total 14 casinos ou établissements de jeux en France. La Roche-Posay est l'un de ses meilleurs points d'ancrage, avec une progression de CA régulière de 20 % par an depuis 1990 (CA non communiqué, mais le casino redistribue 92 % des sommes reçues en machines à sous), et une situation géographique optimale entre Poitou et Deux-Sèvres. Tout le monde vient y jouer, d'après ses dirigeants, le Futuroscope de René Monory étant à quelques kilomètres de là. Sans compter les curistes, et les résidents, dont les employés du laboratoire pharmaceutique local. Le doublement de ses bandits à levier aurait d'importantes conséquences économiques : douze emplois supplémentaires, des travaux d'extension confiés aux entrepreneurs de la région, et une augmentation de la clientèle en hôtellerie-restauration non négligeable. C'est pourquoi les décisions administratives sont attendues sur place avec l'impatience que l'on devine.
B. Ducasse


L'HÔTELLERIE n° 2585 Hebdo 29 Octobre 1998

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration