Pays basque-Béarn
Après un début de saison en demi-teinte, le Pays Basque et le Béarn ont retrouvé la grande foule durant la seconde partie de l'été.
La première période de la haute saison avait été mi-figue mi-raisin. Durant la
première quinzaine de juillet, l'hôtellerie en Pays Basque et Béarn a même enregistré
une baisse d'activité par rapport à la même période de l'année passée. La météo,
pour le moins capricieuse n'a pas été étrangère à ce recul de la fréquentation
habituelle. Quant à la Coupe du Monde, ce fut au mieux un «non-événement». «Même si
Biarritz a certainement touché des dividendes car certains hôtels ont travaillé avec
Bordeaux, l'effet fut moindre», commente Henri Lauqué, directeur de l'agence de tourisme
du Pays Basque. Contrairement aux espérances, les supporters étrangers n'ont pas été
au rendez-vous dans la région. Concentrés à proximité des deux sites accueillant les
matchs dans le grand Sud-Ouest, Bordeaux et Toulouse, ils ont déserté le Sud aquitain.
Passé la mi-juillet, les Pyrénées-Atlantiques ont petit à petit retrouvé un volume de
visiteurs plus conforme à la normale. A la fin du mois, la majeure partie des hôtels
affichaient à nouveau complet et plus de la moitié des professionnels se déclaraient
alors satisfaits, selon une étude de conjoncture menée par Obseco 64, l'observatoire
départemental du tourisme. Seuls les établissements de l'intérieur du Pays Basque et de
la montagne affirmaient avoir une activité légèrement inférieure à l'année
précédente.
Clientèles étrangères en augmentation
Pour le mois d'août, l'optimisme est revenu tant sur le littoral que dans les terres,
avec une fréquentation sensiblement supérieure à août 1997 et un important afflux de
clientèles étrangères. Des taux d'occupation de 90% ont été relevés dans certains
établissements, comme le centre de thalassothérapie à Anglet qui annonce une saison
exceptionnelle tant sur le plan de la remise en forme que sur celui de l'hôtellerie ou la
restauration.
Grâce à cette performance aoûtienne, la satisfaction est de mise. Mais la capacité des
prestataires à multiplier leurs activités pour compenser une partie de saison difficile
trouve vite ses limites. Les petits hôtels du littoral par exemple, affichant de toute
façon complet d'avance, manifestent quelques doutes sur ces échos triomphalistes...
I. Attivissimo
En août à Biarritz et sur tout le littoral, la fréquentation était à son
maximum.
L'HÔTELLERIE n° 2581 Hebdo 1er Octobre 1998