Le Pari Mutuel Urbain, dont la décennie 90 a été marquée par une baisse constante
du chiffre d'affaires, va désormais privilégier l'action commerciale. Une nouvelle
politique destinée à renouer avec la croissance dans les cinq prochaines années.
Si les résultats pour 1997 (- 1,8%) confirment la baisse régulière du montant des
enjeux entamée en 1990 le président du Pari Mutuel Urbain, Bertrand Bélinguier, a
réaffirmé devant la presse sa volonté de recentrer le PMU sur le traitement des paris
et l'action commerciale. Cette dynamique, amorcée l'an dernier avec sa nomination à la
tête du PMU, à laquelle il faut ajouter celle de Patrick Gatin à la direction
générale, ainsi que la création d'un conseil d'administration de 10 membres «visant
à rapprocher le PMU d'une entreprise comme les autres», va se traduire par la
création d'une Direction des Réseaux commerciaux dont la mission, explique-t-on, sera
d'impulser la politique d'animation commerciale, de piloter les directions régionales et
les agences (dont le nombre va être diminué) et de mettre en oeuvre la formation des
titulaires et des collaborateurs du PMU.
Outre l'intensification des campagnes publicitaires avec la promotion systématique des principaux événements générateurs de chiffre d'affaires, le PMU souhaite accroître la performance des réseaux en favorisant l'implantation du guichet PMU à l'entrée des établissements, en multipliant les actions promotionnelles à l'intérieur des points de vente et en implantant des Points PMU dans des établissements multi-activités. Le PMU s'est donné cinq ans pour renouer avec la croissance. Les chiffres d'affaires enregistrés en janvier (+ 4,2% par rapport à 1997) et en février (+ 8,6% par rapport à 1997) vont sans doute regonfler un peu les énergies.
Sy.S.
Parmi les objectifs de la nouvelle politique du PMU : l'implantation du guichet à
l'entrée des établissements et dans des lieux multi-activités.
L'HÔTELLERIE n° 2559 Hebdo 30 Avril 1998
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