Restauration
Léon de Bruxelles
Un résultat net en hausse de 80%
En 1997, Léon de Bruxelles SA a introduit son titre sur le marché
boursier et a réalisé une progression de son activité supérieure à ses prévisions.
Stéphane Lang-Willar et Alain Roubach, les dirigeants de l'enseigne Léon de
Bruxelles, ont annoncé des résultats 97 bien supérieurs à leurs estimations
précédentes du 23/9/97. Le chiffres d'affaires de la chaîne a atteint 240 MF en 97
contre 187 MF en 96. Il a progressé de 2% à périmètre comparable et l'activité des
nouvelles brasseries s'est avérée bien meilleure que prévue. Toujours à périmètre
comparable, il n'a été enregistré aucune variation significative du ticket moyen qui
s'est établi à 108,50 F. Son résultat net a augmenté de près de 80% en l'espace d'un
an pour s'établir à 17,3 MF au 31/12/97 et non pas à 18,5 MF, comme prévu
initialement, compte tenu de l'absorption de la totalité des frais d'introduction en
Bourse dans l'exercice 97 et non pas étalés sur plusieurs années. Introduit sur le
marché boursier en mai 97, la valeur de l'action Léon de Bruxelles a augmenté de 60% et
la marque a réalisé une capitalisation boursière de 1,371 MF au 31 mars 98.
10 unités de plus en 98
La chaîne de restauration a ouvert quatre unités au cours de l'année dernière pour
un investissement de 85 MF, a engagé 120 personnes et a servi deux millions et demi de
repas. Au total, le roi de la moule-frites compte 17 restaurants, dont 4 franchisés et
emploie 560 personnes.
Pour l'année 98, la marque va ouvrir dix unités dont trois ont déjà été lancées
à Paris Porte Maillot, Paris Convention et Trappes. Quatre établissements
supplémentaires verront le jour d'ici le mois de juin, notamment en province à Tours et
Nancy, ainsi qu'en périphérie parisienne avec la création d'un bâtiment solo face au
centre commercial de Vélizy. Aucun développement à l'international n'est encore
programmé à ce jour, mais Léon de Bruxelles n'exclut pas cette possibilité ; le groupe
a même créé une entité propre au nom de Léon de Bruxelles International, dans
laquelle Léon de Bruxelles SA est actionnaire à hauteur de 50%, l'autre partie étant
détenue par la société belge CLDR, Chez Léon Diffusion Restauration, propriétaire de
la marque pour la France et la Belgique.
Cette année, le montant de l'investissement de la chaîne devrait doubler pour
atteindre les 160 MF, qui financera également une partie du programme 99. Le chiffre
d'affaires est estimé à 350 MF et 300 personnes seront embauchées.
Pour 99, Léon de Bruxelles a réévalué ses objectifs d'ouvertures à 13 points de
vente contre 11 initialement prévus et 15 pour l'an 2000. Son chiffre d'affaires devrait
poursuivre sa croissance grâce aux ouvertures, pour s'établir à 470 MF. «Nous
envisageons franchir le cap des 100 unités en 2003 et à terme, nos prévisions nous
permettent d'affirmer aujourd'hui consolider un groupe de restaurants allant de 200 à 300
restaurants, surtout si nous sommes seuls sur le marché,» précisent les dirigeants
de Léon de Bruxelles SA. Des prévisions qui ne tiennent pas compte d'un éventuel
développement à l'international, ni de l'acquisition de brasseries gérées en
franchise, ni de l'achat de la marque en France. Léon de Bruxelles SA envisage le rachat
de la marque dans le courant de l'année 99, pour un montant de l'ordre de 26 MF, ce qui
lui permettra de déduire les royalties qu'elle verse à la CLDR dont le coût s'élève
à 5,7 MF pour l'année 99.
B. Thiault
bthiault@lhotellerie-restauration.fr

Plusieurs bâtiments solo verront le jour cette année, notamment à Vélizy où
Léon de Bruxelles SA a de grandes ambitions.
L'HÔTELLERIE n° 2557 Hebdo 16 Avril 1998