La Croisette est resplendissante sous ce soleil de mars, la saison 1997 a été très bonne et tout s'annonce bien pour 1998. Pourtant, chez les professionnels cannois, la tension monte. Un bras de fer s'est engagé avec les plagistes et un syndicat nouveau serait en constitution, qui plus est, il compterait adhérer à la Confédération...
C'est au cours de l'assemblée générale de l'Union Patronale des Restaurateurs Limonadiers, que les professionnels cannois ont fait le point sur leurs préoccupations : mise en place de la convention collective, prolifération des tentes sur la plage, mais surtout ouverture des plages le soir. Désaccord entre les plagistes qui mettent en avant le fait qu'en 1997, des expériences ont été menées mettant en avant l'absence de répercussions sur l'activité des restaurants. Ils souhaitent dès lors une ouverture du soir quotidienne en juillet/août, ouverture à laquelle les restaurateurs sont opposés. Daniel Alessio, le président de l'UPRL a demandé l'organisation d'une réunion tripartite en mairie. Autres problèmes évoqués : prolifération des tentes qui assure un service de restauration au cours du Festival de Cannes, la révision de la réglementation sur les terrasses et la création d'un syndicat concurrent affilié à la Confédération. Dès lors, on remarque le coup de gueule du président de la FNIH, présent à cette réunion "la multiplicité des syndicats est un germe mortel pour nos métiers", conclut-il.
L'HÔTELLERIE n° 2555 Hebdo 2 Avril 1998
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