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Courrier des Lecteurs

Rubrique animée par Pascale Carbillet et Anne Tostivint
Exclusivement réservée aux établissements abonnés. pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

 

Ça va mieux en le disant


Renvoyez les dossiers de candidature !

J'aimerais exprimer mon indignation et ma colère. En effet, j'ai répondu à 80 petites annonces sur lesquelles j'ai reçu 25 réponses négatives.
Etant chômeur depuis un an, je trouve incompréhensible que les hôteliers, restaurateurs qui demandent un CV avec une photo et une enveloppe timbrée pour la réponse, ne prennent même pas la peine de nous renvoyer notre dossier. Messieurs les employeurs qui recevez nos candidatures, pensez à nous renvoyer notre CV + photo qui ne vous servent à rien, sinon à finir à la poubelle, mais qui pour nous chômeurs représentent une certaine somme.
Merci, à ceux qui nous entendent !

Réformer la classification hôtelière !

Sans prendre nullement parti dans l'affaire Villages Hôtel de Lyon, il est une phrase dans votre article page 3 du n° 2552 du 12 mars 1998 qui a retenu toute mon attention : "Le président de la chambre syndicale du Rhône s'inquiète de cette concurrence déloyale qui peut jeter le trouble dans l'esprit d'une clientèle qui pourrait désormais douter de l'éthique de la classification des hôtels."
Et tout cela pourquoi ? Parce que l'on veut ouvrir sans étoile des chambres spacieuses et climatisées... Penserons-nous enfin à se poser la bonne question ?
Les normes administratives qui régissent le classement en étoiles de nos établissements ne sont-elles pas archaïques, totalement obsolètes et surtout déjà très mal comprises par une clientèle qui en effet, doute de l'éthique de cette classification.
Ce qui me choque, c'est l'état de vétusté de la literie de certains hôtels. Ont-ils oublié ces hôteliers, qu'ils étaient avant tout des marchands de sommeil. Mais il est vrai que ni l'état ni la qualité de la literie ne fait partie des normes.
Ce qui me choque, c'est qu'à deux ans de l'an 2000, l'on puisse encore avoir deux ou trois étoiles avec une partie des chambres sans salles de bains, ni W-C dans la chambre. A une époque ou tous les logements sont équipés de sanitaires, cet aspect des choses peut sembler vraiment rétrograde.
Ce qui me choque, c'est qu'un hôtel de 5 ou 7 ou 9 chambres aussi bien équipé soit il ne puisse avoir que 2 étoiles puisqu'un 3 étoiles nécessite un minimum de 10 chambres.
Ce qui me choque en relisant les documents de classification, c'est tout simplement que l'on puisse encore demander en 1998 à ce que l'établissement possède l'eau chaude et l'eau froide. Quelle évidence mon Dieu ! Cela rappelle franchement ces plaques apposées sur les immeubles du début du siècle et qui indiquaient "eau & gaz à tous les étages". Mais bien sûr, il faut se rappeler que la rédaction première des normes date de 1936.
Ce qui me choque, c'est finalement cette impression de roulette russe chaque fois qu'un client réserve dans un hôtel qu'il ne connaît pas.
Bien sur, l'on pourra dire que les étoiles sont depuis 1979 gérées par des nouvelles normes, les fameuses NN, et que le texte a encore évolué en 1986...

Quelles ont été les modifications fondamentales apportées par ces nouvelles normes ?

L'accessibilité aux handicapés, et c'est là une bonne chose ;
Les liaisons téléphoniques directes ;
Le fait que la cloison séparant la chambre des locaux sanitaires doive arriver jusqu'au plafond et ne pas faire comme auparavant que deux mètres de haut ;
Quelques modifications de taux concernant les répartitions des chambres avec ou sans lavabo, des chambres avec ou sans baignoire, des chambres avec ou sans douche... Ouf ! Enfin on peut se laver.
Stop ! A l'heure du téléphone portable et d'Internet, ces vieilles règles qui nous régissent sont non seulement un frein au développement de l'hôtellerie indépendante, mais aussi en grande partie, la cause de sa régression. En maintenant une situation aussi figée, ces normes ont permis depuis 20 ans une explosion des chaînes intégrées. Ces chaînes ont simplement compris que pour avoir des étoiles, le 100% était la norme comprise par les clients.
100% de chambres équipées de W.C.
100% de chambres équipées de baignoires ou de douches avec savonnettes, gel-douche, etc.
100% de chambres équipées de télévision (spécial hôtel et avec télécommande, pas celle achetée en promotion à l'hypermarché du coin et qui n'a pas de limiteur de son).
100%....
Ces vieilles règles sont aujourd'hui en train de permettre à d'autres formes de commerce de s'organiser : chambres d'hôtes, gîtes ruraux, fermes-auberges, meublés même loués à la nuitée. Leurs épis ou autres classements évoluent plus vite que nous, et demain, ne seront-ils pas ceux compris et reconnus par la clientèle ?
En tant qu'hôteliers indépendants aimant notre métier, nous aussi nous avons beaucoup d'atouts à faire valoir, mais il est urgent de réagir, d'arrêter de penser que la clientèle pourrait douter de l'éthique de la classification. Mais comprendre qu'elle en doute déjà depuis de nombreuses années et par conséquent de savoir imposer aux pouvoirs publics une remise à plat totale des grilles de classification qui cette fois devront être tournées résolument vers l'avenir et correspondre au mieux aux souhaits de notre clientèle.

Smoking ou not smoking !

Je dirige un bar-tabac. Je sais par expérience qu'il est interdit de fumer au comptoir mais je voudrais savoir ce que dit exactement la loi sur ce point. Merci de votre réponse. (R.S. de Paris)

Le principe de l'interdiction de fumer dans les lieux publics résulte de la loi Evin du 10 janvier 1991 sur la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme. Les modalités d'application de ce principe ont été précisées par le décret du 29 mai 1992. Ainsi, il est interdit de fumer dans tous les lieux fermés ou couverts qui accueillent du public. Il s'agit des salles de réunion et d'information, des locaux réservés aux loisirs ou à la restauration collective, des locaux sanitaires.
Cette loi vous concerne donc directement au même titre que les propriétaires d'hôtel, de brasserie ou de restaurant. Toutefois, pour ne pas léser vos clients fumeurs, la loi vous autorise à mettre en place des espaces qui leur sont uniquement réservés. Ces emplacements doivent être sufisamment aérés et respecter certaines normes de ventilation. Pour les locaux dont la ventilation se fait de façon mécanique ou naturelle par conduit, le débit minimal de ventilation est de 7 litres par seconde et par occupant. Pour les locaux dont la ventilation s'effectue par des ouvrants extérieurs, le débit de ventilation doit être de 7 mètres cubes par occupant.
Outre ces règles de ventilation, vous devez afficher dans votre établissement une signalisation rappelant l'interdiction de fumer et indiquant les zones pour fumeurs.
Sachez que la loi prévoit des amendes d'un montant non négligeable pour ceux qui ne respecteraient pas toutes ces obligations.

 

Le cautionnement ne donne pas lieu à des intérêts

J'ai exploité un café-brasserie en location-gérance pendant 8 ans. Lors de la conclusion du contrat j'avais dû verser une caution qui représentait 8 mois de redevance. Je voudrais savoir si maintenant je peux prétendre à récupérer ma caution plus les intérêts légaux ? En effet, mon propriétaire a pu disposer de cette somme comme il l'entendait. (R.C. de Paris)

La plupart des contrats de location-gérance prévoient le versement entre les mains du loueur d'un cautionnement en espèces en vue de garantir la bonne exécution du contrat. Le montant du cautionnement comme celui de la redevance dépend de l'accord des parties. En fait, le montant est déterminé par le loueur et accepté par le locataire gérant. Ce cautionnement constitue la principale garantie du bailleur. C'est pourquoi il demande souvent une caution qui représente 6 mois de redevance ce qui couvre les 6 mois pendant lesquels il est responsable solidairement de toutes les dettes avec son locataire-gérant. Mais il ne s'agit pas d'une obligation, il peut demander plus, comme il peut demander moins.
Pendant la durée de la location-gérance, ce cautionnement n'est pas productif d'intérêts, à moins qu'il soit prévu le contraire dans le contrat de location-gérance. Mais cette clause se rencontre rarement dans les contrats. Donc à moins d'une clause dans votre contrat de location-gérance qui le prévoit, vous ne récupérerez que la somme initialement versée.
Par contre, à la fin du contrat, le propriétaire doit restituer à son locataire le cautionnement versé. Dans ce cas, si le propriétaire ne restitue pas le cautionnement dans les délais prévus et n'a pas de motif légitime, il devra verser des intérêts au taux légal sur cette somme à compter de la sommation qui lui aura été faite de restituer le cautionnement.

Mondiresa

Pourriez-vous me donner les coordonnées de Mondiresa ? (J.E. de Epone)

Mondiresa est la centrale de réservations hôtels et voyages pour la Coupe de Monde de Football 1998. En effet, afin de centraliser les appels et maîtriser la hausse des prix, le Comité d'organisation a confié la gestion de l'hébergement à Mondiresa. Vous trouverez cette centrale de réservations aux coodonnées suivantes :

* Mondiresa
17-21 avenue du général Mangin
75781 Paris Cedex 16
Tél. : 01.53.92.60.70.
Fax : 01.53.92.60.69.


L'HÔTELLERIE n° 2555 Hebdo 2 Avril 1998

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