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Formation

Bretagne, des emplois à prendre

Employée d'étage en hôtellerie

Association de formation continue, le CLPS reçoit 350 à 400 stagiaires par an. Actuellement, à Quimper, la 2ème promotion d'employées d'étage en hôtellerie se termine et la troisième démarre en mars. Il reste des places (1). Une piste intéressante pour des jeunes femmes de 16 à 25 ans qui cherchent un emploi mais qui ont arrêté leurs études trop tôt.

Aussi longtemps que sévira le chômage, il faudra s'orienter vers les secteurs économiques les plus porteurs. C'est le cas des métiers hôteliers et du tourisme. Si l'on ne dispose pas de diplômes supérieurs, il faut opter pour une formation professionnelle. C'est souvent l'assurance d'une embauche, au moins en contrat à durée déterminée, et le pied à l'étrier. Parmi les bonnes pistes, pour qui veut un poste sans prétentions mais dynamique, c'est à dire où l'on ne s'ennuie pas, celle des employées d'étages en hôtellerie.

Formation payée

Une dizaine de jeunes filles ou de jeunes femmes de 16 à 25 ans, la plupart ayant perdu leur emploi précédent, d'autres n'ayant encore jamais travaillé, terminent actuellement un stage de formation à cette profession sous la houlette du CLPS (1). Une semaine de cours à Quimper, sauf en juillet-août, et trois semaines par mois de pratique dans un hôtel, pendant un an. C'est le même rythme que l'apprentissage. L'élève est en contrat de qualification c'est-à-dire qu'il perçoit une rémunération de son employeur : 50% du SMIC, pour les 18 à 20 ans, 65% pour les 21 ans et plus. L'embauche se fera à 100% du SMIC (environ 6.000 F/mois).

Horaires concentrés

Interrogées, les jeunes femmes actuellement en formation de qualification, se déclarent satisfaites de leur choix. Elles ont toutes, évidemment, la volonté de vraiment travailler. Il est vrai que dans l'hôtellerie il n'y a pas de place pour celles ou ceux qui n'auraient pas cette motivation. Elles apprécient l'ambiance de travail, la possibilité de la journée continue, leurs horaires concentrés entre 7 h ou 9 h le matin, selon que l'on sert les petits déjeuners ou pas, dans les chambres, et leur libération assez tôt pour s'occuper des enfants, à 16 h ou 17 h.

Témoignages

"C'est important, car c'est l'un des rares métiers hôteliers dont les horaires permettent la vie de famille, même si l'on ne fait pas de différence entre la semaine, le dimanche et les jours fériés" témoigne une jeune maman. "Il faut savoir aussi que c'est un métier physique, surtout en plein été quand les hôtels sont pleins", déclare sa voisine. Le mot de la fin à la formatrice qui explique que le métier est saisonnier mais que nombreuses sont celles qui font l'été sur la Côte et l'hiver à la montagne. Un métier qui demande de la mobilité et de la polyvalence mais qui peut s'exercer aussi dans l'hôtellerie de plein air (camping), les gîtes ruraux, les centres de vacances, l'hôtellerie de loisirs. Autant de secteurs où les offres sont réelles.

A. de Sigoyer

(1) CLPS : Comité Local de Promotion Social, 5, allée Emile Lepage à Quimper (Créach Gwen). Tél. : 02.98.10.11.49.


L'HÔTELLERIE n° 2554 Hebdo 26 mars 1998

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