L'année qui vient de s'achever nous laisse enfin plein d'espoir pour celle qui commence aujourd'hui. Et c'est bien avec optimisme qu'il est nécessaire d'aborder 1998 même si, loin s'en faut, tout n'est pas rose pour les hôteliers, cafetiers et restaurateurs. Sans décréter que le bonheur est avant tout un état d'esprit, on peut tout de même choisir de profiter des éléments positifs de la conjoncture et chercher à en tirer le meilleur parti avant que d'y voir de nouvelles inquiétudes et de partir battu d'avance. Une attitude qui malheureusement persiste chez certains qui semblent encore s'étonner de leurs échecs et qui soupçonnent ceux qui réussissent, ceux qui construisent, d'obscures dérives.
Fort heureusement, certains savent saisir les opportunités, ils savent regarder devant eux, ils sont à l'écoute de leur environnement. Enfants de leur temps, ils savent que l'image ne supplante pas la réflexion et qu'il ne suffit pas de paraître pour exister. Ils savent que la concurrence existe, qu'elle est rude et que la clientèle exige d'eux du professionnalisme. Ils ne se satisfont pas de ce qu'ils croient être ou de ce qu'ils ont été, ils préfèrent travailler sur ce qu'ils sont et sur ce qu'attend d'eux leur clientèle pour mieux y répondre. Aujourd'hui, de nombreux professionnels sont heureux, leur travail porte ses fruits, leurs établissements marchent bien, ils savent que pour arriver à ces résultats, il leur a fallu beaucoup travailler, beaucoup donner, mais ils sont généreux, alors ils vivent la situation avec d'autant plus de bonheur que leurs affaires progressent.
Pour 1998, ils refusent de se lamenter, ils cherchent comment ils pourront encore mieux faire et se démènent dès maintenant pour être sûrs d'être les premiers à tirer partie de cette fantastique opportunité que sera la Coupe du monde. Ils sont plein d'espoir, ils savent que les combats perdus d'avance sont ceux que l'on n'a pas menés, alors... bonne année à tous.
P.A.F.
L'HÔTELLERIE n° 2542 Hebdo 1er janvier 1998
Podcasts
