«Les Logis de France d'Ille-et-Vilaine connaissent, bien entendu, les mêmes problèmes que l'ensemble de la profession. Nous sommes néanmoins des affaires bien assises et résistons un peu mieux», constate Julien Nicolle, président départemental de la première chaîne volontaire française. Pour 1997, le Conseil d'administration s'est prononcé favorablement pour trois demandes d'adhésions supplémentaires et une demande de réintégration. «Les établissements frappent en effet à notre porte», mais en moyenne, l'équilibre demeure. Parallèlement, les Logis de France éliminent certains établissements, ne correspondant plus aux critères de plus en plus stricts, «pour que la chaîne soit bien structurée et que les clients ne soient pas trompés». Deux établissements ont en effet été radiés. Le conseil s'est prononcé défavorablement sur une demande et a émis quatre avis de reclassement. En Ille-et-Vilaine, les Logis de France compteront donc cette année 43 adhérents dont 18 établissements 1 cheminée, 20 classés 2 cheminées et 5, 3 cheminées.
Forts de leur succès, les Logis de France d'Ille-et-Vilaine s'apprêtent à donner naissance à une nouvelle chaîne, probablement nommée, «Auberges Rurales». «Les établissements, souvent de petites affaires familiales, sans grands moyens et situés à l'écart des grands axes de communication, subissent de plein fouet la concurrence des gîtes ruraux, des fermes-auberges...» L'objectif est de soutenir des gens de métier en les fédérant au sein d'une association. Sur l'Ille-et-Vilaine, une soixantaine d'établissements devrait être concernée. En adoptant un certain nombre de critères (restauration succincte à toute heure, vente de journaux ou de tabac...), «correspondant à leur profil», ils pourraient ainsi attirer la clientèle adepte du tourisme vert. «Ils sont très demandeurs», affirme Julien Nicolle.
Enfin, les Logis de France d'Ille-et-Vilaine ont également planché sur les prochaines promotions, organisées en partenariat avec le CDT départemental. «Nous allons sûrement reconduire l'opération Equinoxe, offrant des services à prix réduits.»
Seul point noir de la chaîne, l'équilibre géographique. «Nous manquons cruellement d'établissements dans les terres et souhaiterions trouver un ou deux établissements du côté de Redon», conclut Julien Nicolle.
O. Marie
L'HÔTELLERIE n° 2496 Hebdo 6 fevrier 1997
Podcasts
