Le groupement Esterel Côte d'Azur a choisi de s'installer sur Internet pour assurer sa promotion vis-à-vis de la clientèle étrangère. «Internet permet de véhiculer une image dynamique auprès de la clientèle», annonce Jean-Michel Chezalviel, président d'Esterel Côte d'Azur. Un groupement hôtelier qui vient d'ouvrir un site sur le réseau Internet avec deux pages présentant les adhérents : 11 établissements 2 ou 3 étoiles, soit une force commerciale de 450 chambres entre Fréjus et Saint-Raphaël. «Le Var était encore au début des années 90 la première destination touristique de France. Aujourd'hui, ce département est en quatrième position. Internet peut être un des outils qui nous aidera à inverser la tendance», poursuit le président. Cette saison, les étrangers représentaient près de 50% de la clientèle du groupement Esterel avec une proportion toujours croissante de touristes américains, suédois ou allemands. «Internet est un vecteur de communication intéressant pour toucher une clientèle étrangère plus large sans passer obligatoirement par des voyagistes qui prélèvent à chaque fois une commission.» Parmi les 11 adhérents d'Esterel Côte d'Azur, 5 ne sont pas informatisés. Pour Jean-Michel Chezalviel, le plus délicat consistait à trouver parmi les «providers», une société qui puisse offrir aux hôteliers ne possédant pas d'ordinateur une prestation performante avec création d'une boîte aux lettres électronique et transmission directe des messages au destinataire par le biais de la télécopie. «L'intérêt d'Internet, c'est de pouvoir traiter sans délai toutes les demandes et certainement pas d'avoir un service qui vous transmet par exemple tous vos messages une fois par semaine.» Ce service coûte environ 1.500 francs par an aux hôteliers. Un investissement qui complète les opérations de promotion menées sur le terrain par le groupement Esterel. «Nous faisons très peu de publicité, mais nous multiplions les opérations qui induisent des retombées dans la presse locale ou nationale. En décembre par exemple, nous collectons des jouets pour la Croix Rouge», conclut le président.
E. Millot
L'HÔTELLERIE n° 2495 Hebdo 30 janvier 1997
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