Après avoir rappelé les dates-clés de la mise en oeuvre de ce grand projet appelé IMAC et présenté le bureau directeur ainsi que toutes les personnes parties prenantes, sans oublier Alain Ducasse, absent ce jour-là, mais à l'initiative du projet, Michel Prospéri a présenté à l'assemblée les représentations IMAC de chacun des pays, présents ce jour-là. Monaco, l'Italie, l'Egypte, le Liban, la Tunisie, Malte, le Maroc, la Turquie, Chypre, le Portugal, Israël, l'Espagne et la Syrie, par le biais d'instituts, d'écoles ou d'organismes de formation, devraient donc prendre partie au projet et devenir partenaires. «Nous sommes encore en cours de négociation avec la Grèce et la Jordanie», a précisé Michel Prospéri, et nous allons engager des discussions avec l'Algérie, l'Albanie, la Libye, ainsi que les pays de l'ex-Yougoslavie. Cet institut, dont le siège social est à Nice dans les locaux du Lycée Paul Augier, a pour premier objectif de valoriser les arts culinaires du pourtour méditerranéen et de perfectionner professionnels et amateurs du monde entier aux spécificités de cet art, par le biais de formations diverses dispensées en langues française et anglaise, établies par les partenaires de l'IMAC. Il prend alors la forme d'un centre international de recherche, de formation et de diffusion d'informations dans lequel des cours pratiques et théoriques pourront avoir lieu. A terme, un programme d'actions concrètes, modulables selon les demandes, sera mis à la disposition des partenaires et des clients. Toutefois, à Nice, l'IMAC reste avant tout
une structure non commerciale regroupant activités, recherche et diffusions d'informations sur l'art culinaire méditerranéen, ouvert à tous. «L'IMAC devient alors un véritable institut virtuel», mentionne Michel Prospéri.
Un investissement d'environ 3 MF au total, réparti entre le local et le fonctionnement, subventionné par les ministères de l'Education nationale et du Tourisme, le Conseil régional, le Conseil général, les villes de Nice et de Cannes, la Chambre de commerce de Nice, la Chambre régionale de commerce, le groupe Accor par le savoir-faire de Gilles Honneger et Nicexpo. Désormais, l'IMAC est lancé. Reste à déterminer des actions concrètes et à faire intervenir des grands noms de la cuisine méditerranéenne pour bâtir sa réputation.
B. de Lacretelle
IMAC Lycée Paul Augier
163, Bd René Cassin
06203 Nice Cedex 3
Tél. : 04.93.72.77.72.
Fax : 04.93.72.77.78.
Chypre : Andreas Papadopoulos, directeur de l'Institut hôtelier de Chypre
Egypte : Abdel Hamid M. Yehya
Espagne : Joan Josep Segarra I Llido, professeur ingénieur agronome
Israël : Tova Kalman,
directeur de l'université de Jérusalem
Italie : Castagnetti Gianfranco, président du Syndicat des hôteliers de Gênes
Liban : Khaled Sleiman, président de la Fédération du tourisme et de l'hôtellerie
inter-arabe
Malte : Jean-Christophe Leclerc, directeur de Special Interest Travel Ltd
Maroc : Bernard Vallez, professeur de cuisine
Monaco : Alberte Escande, président de l'Association des industries hôtelières monégasques
Portugal : Carlos Cabral Tavares de Lima, directeur du Centre de formation touristique et hôtelier d'Estoril
Syrie : Joseph Nseir, président de la chaîne Cham Palace
Tunisie : Ibrahim Wahid, directeur général de l'Office national du tourisme tunisien
Turquie : Kamer Rodoplu, directeur de l'université de Bilkent, Ecole de tourisme et management hôtelier
Beau succès pour les habituelles journées du Greta au Lycée hôtelier François-Rabelais d'Ecully.
De jeunes élèves de première année de BEP pour l'accueil, les locaux du Lycée hôtelier François-Rabelais de Dardilly pour le déroulement de leurs travaux : la quarantaine de participants aux «Journées nationales des Greta» ont apprécié leur court séjour à Lyon.
Les 17 et 18 octobre, Agnès Vaffier, proviseur de l'établissement et René Bonnel, son chef de travaux, ont oeuvré pour que tout se passe le mieux du monde.
Au programme de la première journée, travail de synthèse des activités de l'année pour la trentaine de correspondants de la filière «hôtellerie, restauration, tourisme» de chacune des Académies de métropole et des Dom/Tom.
Pour la seconde, avec une réunion élargie aux chefs de travaux des Lycées hôteliers de Rhône-Alpes, aux représentants de la FNIH et aux partenaires des entreprises de restauration privées et collectives de Lyon (Sodexho et Accor par exemple), d'autres échanges autour d'une problématique : les métiers évoluent, celui de cuisinier aussi.
«A partir de là, explique Georgette Bonnier, représentante du ministère au même titre que Patrick Chauvet, nous avons par exemple étudié les nouveaux comportements des consommateurs, les nouvelles technologies et la poussée de l'agro-alimentaire. Nous nous sommes également penchés sur la formation des jeunes et des adultes et son indispensable adaptation.»
Auteur du «Consommator» et spécialistes des études marketing, Bernard Boutboul a fait sur le sujet un exposé très remarqué et la journée d'études s'est révélée intéressante.
Recteur de l'Académie de Lyon, M. Bancel a apprécié. Au moins autant que MM. Louis (Inspecteur pédagogique régional), Megevand (Délégué académique à la formation continue) et Collier (Rectorat de Lyon), entre autres personnalités présentes.
J.-F. Mesplède
Un accueil sympathique.
L'HÔTELLERIE n° 2487 HEBDO 12 decembre 1996
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