Actualités


Flashes

Ecole hôtelière de Grenoble

Le jubilé de la promotion 1946

Alors que l'Ecole hôtelière de Grenoble -une des plus anciennes de France- s'apprête à célébrer son 80ème anniversaire, trois anciens, Suzy Ducret, Jean-Pierre Gillibert et Pierre Goujou ont décidé de réunir une des promotions les plus nombreuses d'après la guerre : celle de 1946. Ce cinquantenaire, grâce aux archives de Lucienne-Noémie Gaude, professeur honoraire et marraine de l'Association des Anciens élèves et de Bernard Cohen, actuel proviseur, a réuni 39 hommes et 28 femmes en pleine forme, soit avec leurs familles et amis, plus de cent personnes à table à l'Hôtel Lesdiguières ! Cette réussite spectaculaire a donné des idées à d'autres promotions, plus ou moins représentées, au sein de l'association, que le jeune président, Stéphane Zabotti (BTS 1995, sommelier, bardé de prix au " Château de la Tour du Puits " à Coise (Savoie), entend relancer afin de resserrer les liens entre les anciens élèves et leur école toujours prestigieuse et en adéquation avec son temps.

Sur le perron de l'octogénaire Ecole hôtelière de Grenoble, les anciens de la Promotion 1946 fêtant leur jubilé avec au centre une des organisatrices, Mme Suzy Ducret (Park Hôtel à Grenoble) et, derrière elle, le proviseur Bernard Cohen.


Hommage

Les Palmes des Clefs d'Or
pour Antoine Arroyo

C'est à l'occasion de la présentation de la 13ème promotion de l'ICI qui s'est déroulée au Pavillon Ledoyen à Paris que Pierre Porte, président d'honneur des Clefs d'Or, a tenu à rendre hommage à Antoine Arroyo, chef concierge à l'Hôtel Royal de Deauville. Il lui a donc remis les Palmes des Clefs d'Or pour ses quarante brillantes années de carrière et ses 25 années de membre actif au sein des Clefs d'Or. C'est en 1971 que Antoine Arroyo fonda la section Normandie-Bretagne des Clefs d'Or.

Antoine Arroyo entouré de Pierre Porte et Gérard Dialo.


Crissier

Girardet passe la main...

Installé depuis plus d'un quart de siècle dans ce qui fut l'Hôtel de Ville et qu'il transforma en l'un des plus prestigieux restaurants du monde, Freddy Girardet s'est décidé à prendre sa retraite. L'événement a été fêté en petit comité, en présence de quelques chefs prestigieux qui partagent les mêmes exigences de qualité que «l'homme de Crissier». Celui-ci laisse sa maison (3 étoiles Michelin, 19/20 Gault/Millau) en de bonnes mains puisque le Restaurant Girardet est désormais la propriété de Philippe Rochat qui l'accompagna pendant 17 ans.

Pierre Troisgros, Joël Robuchon, Freddy Girardet et sa mère, Paul Bocuse, Hans Stucki et Roland Pieroz, la qualité au rendez-vous pour les adieux de Girardet...


Nice

Clin d'œil à Hélène Barale

A Nice, Catherine-Hélène Barale est depuis de longues années une véritable gloire locale. Sa mère s'est installée au 39 rue Beaumont en 1913, elle y est née trois ans plus tard. Elle a donc passé toute sa vie dans ce petit restaurant-musée où les spécialités niçoises servies «à la bouana franquetta» ont la belle part sur le menu unique affiché sur l'ardoise et servi d'un bout à l'autre de l'année.

A quatre-vingts ans, Hélène Barale garde bon pied-bon œil et règne avec humour sur son univers. Au terme des trois jours de finale du Meilleur Ouvrier de France, Georges Blanc, Paul Bocuse, Pierre Troisgros et Joël Robuchon ne pouvaient manquer une petite visite pour déguster la socca. Clin d'œil amical de la grande cuisine française à une «mère» dans la tradition !

De gauche à droite : entourant Catherine-Hélène Barale, Georges Blanc, Paul Bocuse, Pierre Troisgros et Joël Robuchon.


Nogaro (Gers)

Le cassoulet
des Mousquetaires

Un concours de cassoulet, le troisième du genre, a été disputé récemment par les chefs de la Ronde des Mousquetaires, dans le cadre de la traditionnelle fête du bourret (vin nouveau) et des châtaignes de Nogaro (Gers). L'épreuve qui consistait à confectionner un cassoulet gascon à base d'haricots tarbais a été sanctionnée par un jury de fins connaisseurs présidé par André Daguin. Jury qui, au terme d'une minutieuse dégustation, a décerné le premier prix à Michel Arsuffi, chef du restaurant «Le Papillon», à Montaut-les-Créneaux, notant au passage l'excellente présentation du plat. Un lauréat très satisfait de sa performance : il aurait avoué avoir découvert l'art du cassoulet à l'occasion de l'épreuve !

La proclamation des résultats s'est déroulée dans les salons de l'hôtel Solenca, en présence d'André Daguin, de Robert Castagnon, président de l'office de tourisme, et du maire de Nogaro. Un dîner gascon, au cours duquel plusieurs personnalités de la région ont été intronisées dans la Confrérie des haricots tarbais, a clôturé cette belle journée gastronomique.

Chefs gersois et membres du jury en piste pour le troisième concours de cassoulet de Nogaro, dans la grande salle de la Collégiale.



L'HÔTELLERIE n° 2487 HEBDO 12 decembre 1996

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration