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Hostellerie Bérard
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Climatisation et désaisonnalisation

L'hostellerie Bérard investit dans le confort en climatisant ses locaux. Et cherche à désaisonnaliser son activité en diversifiant ses prestations.

Depuis sa réouverture après la parenthèse annuelle de février, l'Hostellerie Bérard, trois étoiles à La Cadière d'Azur dans le Var, est entièrement climatisée. "Les travaux ont eu lieu pendant les trois semaines de fermeture, courant janvier, explique Sandra Bérard-Petit Didier, directrice commerciale de cet établissement de 40 chambres. C'était une rénovation indispensable pour continuer à accueillir les congrès des grandes entreprises et des administrations. La climatisation est l'un des premiers critères de sélection pour la tenue de séminaires." C'est un plus également pour la clientèle particulière - notamment du nord de l'Europe - qui pourra apprécier encore mieux la fraîcheur du couvent du XIe siècle et des parties les plus anciennes de l'hôtel. 950 000 francs d'investissements au total, que la direction ne doute pas d'amortir rapidement. "Grâce notamment au tourisme d'affaires, nous affichons désormais un taux de remplissage à l'année de 70 %, mais surtout beaucoup plus lisse et mieux réparti entre la haute et la basse saison."

Séjours à thème
Autre piste vers la désaisonnalisation de l'activité, les séjours centrés autour d'une activité : "découverte et initiation à la cuisine provençale", "peindre en Provence" et "œnologie". Autant de thèmes qui se fondent naturellement dans le cadre de l'établissement - un village médiéval haut perché à quelques kilomètres de la station balnéaire de Bandol -. "Au départ, il faut avouer que ces activités étaient uniquement destinées à remplir les mois creux de l'hiver. Puis, devant le succès remporté, nous les avons étendues à toute l'année, sauf en juillet et août." Principalement étrangère, la clientèle européenne et nord-américaine de ce type de prestations est déjà très sollicitée. D'où la prospection de nouveaux marchés. "Nous portons actuellement nos efforts sur l'Israël, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud, un public certes moins important quantitativement, mais au niveau de vie élevé, très intéressé par l'image de la Provence et relativement neuf." Part non négligeable du chiffre d'affaires de l'entreprise familiale : le restaurant, où officie René Bérard. Avec des menus situés dans une fourchette allant de 150 à 450 francs, le ticket moyen se situe aux alentours de 350 francs, vin compris. Le vin qui est d'ailleurs un point fort de l'établissement. Sous le restaurant, une cave impressionnante abrite 3 000 bouteilles de plus de 500 appellations. "Nous constatons que la clientèle rajeunit depuis deux ans : la moyenne d'âge doit se situer aujourd'hui autour de 40 ans", observe Sandra Bérard-Petit Didier. La partie restauration sera d'ailleurs l'objet des futurs travaux. Lors de la coupure du début 2000, René Bérard s'offrira une chocolaterie, qui trouvera place dans la cuisine actuelle. n


C'est un plus également pour la clientèle particulière notamment du nord de l'Europe qui pourra apprécier encore mieux la fraîcheur du couvent du XIe siècle et des parties les plus anciennes de l'hôtel les travaux de climatisation sont un plus pour la clientèle du nord de l'Europe.


L'hôtellerie Bérard, trois étoiles à la Cadière d'Azur dans le Var, affiche un taux de remplissage de 70%, de plus en plus étalé sur l'année.


L'HÔTELLERIE n° 2616 Magazine 3 Juin 1999

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