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 du 7 octobre 2004 |
HÉBERGEMENT |
Malgré un contexte économique peu propice aux jeux et au tourisme
LE GROUPE BARRIÈRE FAIT DE LA RÉSISTANCE
A la fin août, le chiffre d'affaires global de la société a progressé de 11,5 %. En dépit d'un été en demi-teinte, l'hôtellerie a réalisé de bonnes performances. Tout comme les casinos, tirés par l'extension du nombre de machines à sous à Enghien-les-Bains (95).
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| Dominique Desseigne, actuel patron du Groupe Barrière, et Sven Boinet, futur président du directoire de la nouvelle entité réunissant Accor Casinos et Lucien Barrière, ont présenté leurs comptes un peu à la manière de Dubrule et Pélisson. Autrement dit, de manière vivante ! | |
Encore
"deux ou trois mois", et les jeux seront faits ! En tout cas, ceux
concernant la fusion entre Accor Casinos et le Groupe Barrière. Annoncé en janvier 2004,
le mariage des deux sociétés a reçu le feu vert de la DGCCRF à la fin du mois de
juillet dernier. Reste maintenant à obtenir l'aval du juge des tutelles pour qu'enfin la
nouvelle entité, détenue à 51 % par la famille Barrière-Desseigne, à 35 % par Accor
et à 14 % par le fonds américain Colony Capital, voie le jour.
En attendant cette réponse, "chacune des équipes a
déjà appris à se connaître", a indiqué Dominique Desseigne, en marge de la
26e édition du salon TopResa à Deauville. D'autant plus aisément que les deux futurs
dirigeants semblent s'entendre comme larrons en foire. L'actuel patron du Groupe
Barrière, appelé à présider le conseil de surveillance de la nouvelle entité tandis
que Sven Boinet sera président du directoire, parle du reste d'un "tandem"
entre les deux hommes, "pareil à celui que constituent Paul Dubrule et Gérard
Pélisson", cofondateurs d'Accor.
Un duo difficile à égaler, mais 'impossible n'est pas français'… Sachant que Dominique Desseigne et Sven Boinet ont
chacun été à bonne école par le passé. D'ailleurs, c'est l'ancien dirigeant d'Accor
qui a présenté les comptes du Groupe Barrière au terme des 10 premiers mois de
l'exercice 2003-2004. En l'occurrence, ces derniers s'avèrent "bons"
dans un contexte économique qui demeure morose. Le chiffre d'affaires global a ainsi
enregistré une hausse de 11,5 % à la fin août 2004. Hausse provenant à la fois de la
bonne santé des activités casinos et hôtellerie.
S'agissant précisément du pôle hôtelier (13 hôtels de
prestige), les recettes ont progressé de 9 % sur la période. Le taux d'occupation s'est
amélioré de 5,5 points atteignant 64,7 %.
Pas de
partenaire financier à Marrakech
Parallèlement, les casinos ont dégagé un chiffre d'affaires en progression de 13 % (10
% sur les 3 mois d'été). Une croissance soutenue qui s'explique en grande partie par les
excellentes performances de
l'établissement de jeux d'Enghien-les-Bains (95), doté de 150 machines à sous
supplémentaires sur la période d'exploitation (1er casino de France depuis 3 ans). Sans
oublier la montée en puissance du casino de Montreux (Suisse).
Fort de ces bons résultats, le Groupe Barrière prévoit un
volume d'affaires pour l'ensemble de l'année supérieur à 700 Me et un chiffre
d'affaires cumulé au-dessus des 410 Me. De quoi afficher un bel optimisme pour les
années à venir et poursuivre les grands projets déjà engagés. A commencer par la
finalisation de la restructuration du casino d'Enghien-les-Bains (fin 2005) et l'ouverture
en 2006 d'un complexe de bien-être et de détente dans la même ville. Figure également au programme la construction du
"fameux et tant attendu" hôtel Fouquet's Barrière, avenue George V à
Paris. A noter aussi une profonde cure de rajeunissement budgétée pour le Gray d'Albion
à Cannes (7 Me seront investis dans cette enceinte dès l'obtention des machines à sous
pour le casino Les Princes). En revanche, à propos de la nouvelle adresse à Marrakech,
il faudra sans doute patienter un peu plus longtemps. "Nous avons en effet acheté
les terrains. Nous n'avons toutefois pas encore trouvé de partenaires financiers",
a précisé Dominique Desseigne.
250 Me
de facilités bancaires pour la future entité
Par contre, lesdits partenaires financiers ont répondu présent concernant la
renégociation de la dette de la future entité regroupant Accor Casinos et Groupe
Barrière. Mieux encore ! Ils n'ont pas hésité à miser gros sur le nouvel ensemble, lui
assurant "quelque 250 Me de facilités bancaires". Une coquette
somme qui devrait permettre à Sven Boinet et Dominique Desseigne de mener à bien leur
développement futur, notamment à l'étranger.
C. Cosson zzz36v zzz34
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L'Hôtellerie Restauration n° 2893 Hebdo 7 octobre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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