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du 2 septembre 2004
CONJONCTURE

Baromètre PKF Hotelexperts

JUILLET 2004 : PERFORMANCES HÔTELIÈRES TRÈS CONTRASTÉES ENTRE PARIS ET LA PROVINCE

Les touristes ont apparemment retrouvé le chemin de la capitale au mois de juillet dernier. L'occupation des hôtels parisiens s'est ainsi globalement améliorée par rapport à l'an dernier. Par contre, la province a beaucoup souffert.

Paris qui rit, province qui pleure !" C'est ainsi que le cabinet PKF Hotelexperts définit le mois de juillet 2004 s'agissant de l'hôtellerie française. Selon le baromètre mensuel dudit cabinet, le mois de juillet a en effet été marqué par une reprise certaine de l'activité à Paris, en particulier pour les établissements haut de gamme. Ceux-ci ont enregistré globalement une hausse de leur taux d'occupation de quelque 5 % à 68,4 %.
Autre fait encourageant : cette amélioration des niveaux de remplissage ne s'est pas réalisée au détriment des prix moyens chambre. Loin s'en faut. La recette moyenne chambre (RMC) des unités parisiennes 4 étoiles a progressé de 2,8 % au terme du mois de juillet dernier atteignant 252,10 e. Résultat : le revenu par chambre disponible (RevPar) du haut de gamme de la Ville lumière a grimpé de 7 % à 172,40 e. Une performance que PKF Hotelexperts estime provenir en majeure partie du 'come-back' de la clientèle américaine. Ce qui ne conduit pas les experts à crier victoire pour autant. La parité euro/dollar demeure de fait toujours défavorable à l'Hexagone. Et la date des élections présidentielles se rapproche à grands pas…
Parallèlement, l'hôtellerie moyenne gamme parisienne a aussi assez bien tiré son épingle du jeu en juillet 2004. L'ensemble des segments étudiés a d'ailleurs observé une croissance sensible de leur fréquentation. A commencer par les 3 étoiles dont le taux d'occupation a bondi de 8,6 % s'élevant à 70,8 % contre 65,2 % un an auparavant. De leur côté,
les 2 étoiles sont passés de 71,6 % en juillet 2003 à 76,2 %, soit une amélioration de 6,4 %. Reste que cette augmentation ne s'est pas accompagnée d'une hausse des prix moyens chambre. Bien au contraire ! A l'exception des hôtels 3 étoiles standard dont la RMC a crû d'un peu plus de 1 %, les autres familles de l'hôtellerie moyenne gamme parisienne ont reculé.

Concurrence de destinations nouvelles, météo défavorable…
Un recul certes léger pour les 2 étoiles (- 1 %), mais nettement plus important pour les 3 étoiles puisque de 7,1 % pour les 3 étoiles supérieurs. Au final, le RevPar de l'hôtellerie moyenne gamme a, malgré tout, réussi à progresser de 4,4 % à 56,5 e.
Rien de bien extraordinaire, en vérité ! Il n'empêche que ces données s'avèrent meilleures que celles observées en province. Concurrence de nouvelles destinations, météo défavorable, absence de certaines clientèles… ont effectivement rendu la vie difficile aux hôteliers provinciaux. En témoigne l'évolution du taux d'occupation, qui va d'une timide progression pour les 4 étoiles (+ 1,6 %) à un repli de près de 7 % pour les hôtels 2 étoiles, tandis que les 3 étoiles chutent de 1,1 %.
Une fréquentation timorée qui, hélas, n'a pu être compensée par une hausse des prix moyens chambre. Situation délicate qui, logiquement, débouche sur des RevPar en baisse : - 3,1 % pour le haut de gamme, - 1 % pour les 3 étoiles et enfin - 4,9 % pour les 2 étoiles.
C. Cosson
zzz20o

Hôtellerie parisienne
haut de gamme

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