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	du 29 avril 2004	CONJONCTURE

< L'HÔTELLERIE-COACH OMNIUM - FÉVRIER 2004

La Saint-Valentin a sauvé l'activité

4 Hausse de l'addition à tous les services
4 Bonne progression de la restauration parisienne
4 Retour en force confirmé des banquets

Coupé par des vacances scolaires qui perturbent l'activité, le mois de février est traditionnellement calme pour les restaurateurs. C'est pourquoi, cette année, les professionnels du panel L'Hôtellerie-Coach Omnium ne peuvent que se réjouir à la vue des chiffres de leur activité : le nombre de couverts servis au cumul à fin février est en hausse de 0,5 % par rapport à 2003, et l'addition augmente de 2,1 % sur la même période.
Aux dires des restaurateurs, c'est principalement au succès de la Saint-Valentin qu'ils doivent cette embellie. Boudée certaines années, sa date - un samedi - lui a semble-t-il donné un nouveau souffle en 2004. "La Saint-Valentin a été exceptionnelle : elle s'est étalée sur 3 jours (vendredi, samedi et dimanche), ce qui nous a permis d'améliorer notre activité du mois par rapport à l'an dernier", se réjouit un professionnel de la Nièvre. "Il semble que toute publicité pour ce jour-là soit inutile tellement la demande est forte", rapporte également Francis Lechevalier des Délices du Roy, à Neuilly-sur-Seine. "Le week-end de la Saint-Valentin a plus ou moins sauvé l'activité", admet-on encore à l'hôtel Mercure, au Havre. Les dîners progressent ce mois-ci sur tous les tableaux : hausse de 3,5 % du nombre de convives et de 2,4 % du ticket moyen par rapport au début de l'année 2003. Pourtant, la Saint-Valentin n'est pas la seule raison à cette embellie, due, semble-t-il, à une conjugaison de facteurs. A commencer par les banquets, qui tirent les chiffres vers le haut depuis quelque temps déjà : au cumul à fin février, leur nombre grimpe de 13,5 % par rapport à l'an dernier. Quant à leur addition moyenne, elle affiche un beau + 12,4 %. De même, l'activité liée aux foires et aux salons a apparemment progressé en février. C'est du moins ce qui ressort du témoignage exténué de ce restaurateur d'Aulnay-sous-Bois : "On travaille beaucoup, on a refusé beaucoup de monde en soirée pendant les salons à Villepinte", s'essouffle-t-il. Pour autant, il ne faut pas céder à un excès d'optimisme : les vacances scolaires ont bel et bien, comme à l'accoutumée, perturbé l'activité. Plusieurs professionnels nous ont fait part de leur insatisfaction à ce sujet. "Deux semaines de vacances avec une forte baisse de fréquentation", "forte baisse d'activité durant les vacances de février" ou "mois perturbé par les congés" apparaissent de manière récurrente dans les témoignages. Notons par ailleurs que certains restaurateurs sont complètement passés au travers de ce semi-état de grâce, à l'image d'Olivier Lanthoinette, du Château de la Tour, dans l'Oise, qui nous signale une "énorme baisse de chiffre d'affaires dans tous les services". Finalement, le constat reste plutôt satisfaisant. Et même quand ce n'est pas le cas, bon nombre de professionnels, tel ce restaurateur du Val-d'Oise, ont appris à relativiser : "Nous avons enregistré une stabilité du nombre de couverts servis, ce qui n'est déjà pas si mal." 
L. Coquelet zzz20r

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