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	du 15 janvier 2004	CAMPUS

Inspecteur général de l'enseignement professionnel

CHRISTIAN PETITCOLAS PLAIDE POUR UNE REVALORISATION DE LA FILIÈRE

Christian Petitcolas a pris son poste en 2002 en tant qu'inspecteur général de l'Education nationale au sein du groupe Economie et Gestion chargé du suivi des enseignements hôteliers et des métiers de l'alimentation.

Christian Petitcolas a été inspecteur pédagogique régional de l'académie de Toulouse de 1987 à 1992, puis de celle de Nancy.

Le successeur de Georges Koukidis, au poste d'inspecteur général de l'Education nationale au sein du groupe Economie et Gestion chargé du suivi des enseignements hôteliers et des métiers de l'alimentation, ne mâche pas ses mots : "Les établissements d'enseignement doivent rester à leur place." La relative pénurie d'élèves inscrits en formation initiale dans la filière hôtellerie-restauration ne se réglera pas, selon lui, par l'ouverture de diplômes. En clair, que les lycées professionnels fassent du bac pro et les lycées technologiques du bac techno. Tandis que le système de validation des acquis par l'expérience permettra ensuite aux personnes intéressées de poursuivre leur progression. "N'ouvrons pas partout toutes les formations. Nous risquons de tout déstabiliser, et ceci même au niveau des professeurs qui n'auront pas toujours le niveau d'assurer, par exemple, l'enseignement en licence professionnelle", poursuit-il.

Revalorisation
Déplorant la baisse du nombre d'élèves, malgré "une très vaste carte des formations", Christian Petitcolas plaide pour la revalorisation de l'image de la filière. "Il existe des métiers qui paient dans la restauration. Mais comment faire passer ce message aux jeunes de lycées technologiques qui font leur stage durant l'été, en lieu et place de personnes en contrat à durée déterminée ? Organisons ces stages en période scolaire de façon à permettre ensuite aux professionnels de les engager durant l'été, puisqu'ils en ont besoin, en les rémunérant normalement." Et d'ajouter : "On 'aimait' bien avoir des stagiaires qui font le travail de salariés, mais ce système ne fonctionne plus. Il faut dorénavant que les professionnels effectuent un travail de fidélisation."
L. Anastassion zzz68v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2855 Hebdo 15 janvier 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE