"Le client peut se composer un menu entièrement sucré avec entrée,
plat, dessert", dit Emmanuel Grivoux.
Associer un restaurant de
desserts à un restaurant traditionnel, voilà une idée séduisante et économiquement
pertinente car, même si aujourd'hui encore le traditionnel assure la grosse part de
l'activité (80 %), "le salon de thé-restaurant de desserts demeure une première
approche appréciable qui incite la clientèle à revenir plus tard le soir dans le
restaurant." Mais Emmanuel et Christine Grimoux, propriétaires de cette Auberge
du Château à Vitré n'ont, à l'origine, pas imaginé ce concept par pure considération
stratégique, mais bel et bien "par envie. Lorsque nous avons repris cette affaire
en janvier 2000, c'était un restaurant familial et un bar. Nous nous sommes rapidement
rendu compte que le bar n'était pas notre travail. Le restaurant de desserts s'est
imposé de lui même", pour ouvrir 4 mois plus tard. Christine y vante en
connaisseuse une quarantaine de thés ainsi que divers cafés africains.
"Ici, le client peut se faire un menu entièrement sucré, avec entrée, plat,
dessert." Au total, une dizaine de desserts s'affichent sur la carte de 2,60 e à
5,20 e et surtout 4 menus entièrement desserts à 8,30 e comme cette Soupe de fraise et
banane à la menthe, suivie d'une Brochette tiède de fraises et de pommes accompagnée
d'un Sorbet de fromage blanc, Galette financière avant de terminer par un croquant de
poires au coulis d'abricots. "Pour moi la pâtisserie dégage un côté artistique
beaucoup plus fort, avec ses couleurs, ses textures... Je m'éclate vraiment."
w CA : 243 910 e
w Investissements (fonds de
commerce compris) : 152 449 e
w Effectif : 12 personnes
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L'Hôtellerie n° 2787 Hebdo 19 Septembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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