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FORMATION

Lycée Le Paraclet à Quimper

Des effectifs en hausse

Basé à Quimper, le lycée professionnel et technique Le Paraclet accueille 320 élèves et propose une filière complète en hôtellerie-restauration, du CAP au BTS. Cette rentrée 2001 s'annonce bonne avec des effectifs en hausse et des projets européens.

Les effectifs sont bons, "en hausse pour le BEP, le bac techno (+ 30 %) et la mise à niveau. Et globalement, nous avons recruté des élèves qui nous paraissent motivés". Autant dire qu'au Paraclet, lycée professionnel et technique de Quimper, Alain Blevec, le directeur, et Cyrille Fradin, le chef de travaux, entament cette "excellente" rentrée 2001 avec confiance. D'autant "que l'on s'attendait à une chute, comme l'an dernier. Nous subissons des courants que l'on ne s'explique pas. Il faut dire que nous proposons une filière complète, ceci explique peut-être cela". Fondé en 1947, Le Paraclet ouvre sa filière hôtellerie-restauration en 1978. Aujourd'hui, l'établissement forme au CAP, BEP cuisine et restaurant, bac techno hôtellerie, à la mise à niveau hôtellerie, au BTS hôtellerie, ainsi qu'à 2 mentions complémentaires, traiteur et accueil-réception. Le recrutement, sur dossier - "on ne peut plus faire les difficiles" -, se fait sur toute la région, voire même au-delà, en Loire-Atlantique ou en Maine-et-Loire. La section hôtellerie compte 320 élèves, soit environ 45 % de l'ensemble des élèves de l'établissement (720), répartis dans des formations tertiaires, mode et communication visuelle.
Les effectifs augmentent donc, mais les équipements, refaits à neuf voici 10 ans, demeurent en l'état. "Un projet de réfection est à l'étude, mais ne devrait pas intervenir avant 2004", souligne Alain Blevec. Les élèves du Paraclet utilisent donc un restaurant d'application de 40 couverts dans lequel est organisée une dizaine de soirées à thème tout au long de l'année, 2 restaurants pédagogiques et les cuisines qui vont avec. Une cuisine de technologie appliquée, une pâtisserie et une salle informatique de 13 postes complètent un équipement dans lequel évoluent 20 professeurs de technologie.

Taux de réussite aux examens

w CAP : 69,8 %
w BEP : 87,1 %
w MC traiteur : 54,5 %
w Bac techno : 90,3 %
w MC accueil-réception : 100 %
w BTS : 82,8 %

De la Suède à la Galice
Pour cette rentrée 2001, le directeur souhaite "apporter une ouverture européenne à l'établissement", en intensifiant les échanges avec la Suède au niveau de la mention complémentaire accueil-réception, initiés voici 3 ans. L'an dernier, Le Paraclet avait également lancé une opération de partenariat avec un lycée hôtelier de Galice dans le cadre du projet Cominius. "Nous travaillons avec eux sur le patrimoine culturel gastronomique de la Galice, qui est une région celte, et de la Bretagne." Ce travail, qui sera poursuivi cette année, concerne essentiellement les élèves en 1re année de BTS. L'établissement ne délaisse pas pour autant les actions de proximité, et devrait participer au festival de la broderie, lors du week-end de la Pentecôte. Pendant cette manifestation, le staff hôtellerie assure l'accueil et gère les tables des différents artistes durant 3 jours. Côté stages, Le Paraclet fonctionne avec un portefeuille d'environ 450 entreprises. "Nous réalisons un travail très précis avant d'envoyer nos jeunes en entreprises. Il faut en effet que l'entreprise colle au profil du jeune et réciproquement. Excepté en BTS où nous proposons des listes, c'est l'établissement qui choisi les stages. Et globalement, cela se passe très bien", note Cyrille Fradin. Le Paraclet est d'ailleurs démarché par certains groupes (Envergure, Accor...), "qui sont de plus en plus intéressés pour recruter à la base".
O. Marie zzz68v

Effectifs

  Année 1 Année 2 Année 3
CAP cuisine :

23

 

 
BEP hôtellerie-restauration : 38 32  
MC traiteur : 4    
Bac techno : 29 43 36
MC accueil :

12

 
Mise à niveau
* hôtellerie :
* BTS hôtellerie :
 

20

 
46   36

 

L'Angleterre en priorité pour Jean-Charles Bourbigot

JeanCharlesBourbigot.JPG (4358 octets)"J'ai opté pour l'enseignement professionnel, car à la fin de la formation, vous avez un but, un objectif, et généralement du travail rapidement. L'enseignement général est par définition trop vaste."
Jean-Charles Bourbigot entame sa dernière année de BTS, option gestion mercatique. "Je suis confiant pour l'avenir", ajoute ce jeune homme de 20 ans passé auparavant par un bac techno, toujours au Paraclet. "En fait, lorsque l'on fait un bac, je trouve dommage de s'arrêter là... Autant faire un BEP. Alors qu'avec le BTS, j'acquiers des connaissances plus poussées en matière de gestion du personnel, d'économie, de droit, de marketing..." Jean-Charles opte par ailleurs pour la salle et la réception : "La cuisine, c'est moins mon truc. Et je pense que le BTS m'ouvrira plus de portes qu'une mention complémentaire accueil-réception."

Cette année donc, Jean-Charles peaufine sa formation qui l'a amené à effectuer des stages en France et en Angleterre où il a passé 16 semaines. "Je suis resté là-bas après le stage, et l'on m'a donné des responsabilités. J'aimerais repartir outre-Manche à la fin de mes études, car je pense que l'on peut y trouver du travail plus facilement et mieux rémunéré. Cela me permettrait également de parler couramment anglais, c'est une ouverture énorme." Reste à trouver le type d'établissement et, sur ce point, Jean-Charles a également son idée : "En ce qui concerne la gestion de la qualité de vie, il n'y a pas mieux que les groupes. Les postes sont bien définis, les horaires aussi. Dans un groupe, on ne fera jamais rien derrière, c'est mieux organisé, on sait où le travail commence et surtout où il s'arrête."

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L'Hôtellerie n° 2743 Hebdo 8 Novembre 2001

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