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Belle forme pour l'hôtellerie francilienne

Marché gâté par une forte demande, tant en tourisme d'affaires qu'en tourisme de loisirs, l'hôtellerie
en Ile-de-France
fait bande à part et ne suit pas nécessairement les mêmes fluctuations que la province. Si l'année 2000 a été très bonne, 2001 semble démarrer plutôt de manière satisfaisante.

Avec un taux d'occupation moyen annuel proche de 75 %, et des pics de 83,9 % en septembre 2000 et de 84,5 % en octobre 2000, l'activité hôtelière francilienne se porte à merveille. Dans Paris intra-muros, c'est encore mieux. Les taux d'activité hôtelière communiqués par l'Observatoire régional du tourisme d'Ile-de-France (Ortif) avec l'Insee, pour janvier et février 2001, confirment des tendances qui continuent à se montrer positives pour l'hôtellerie de la région parisienne, alors que l'année 2000 a été excellente. En ce début 2001, c'est l'hôtellerie 1 étoile qui progresse le plus par rapport à l'an dernier, avec pour janvier 2001, + 5,2 points, et pour février 2001, + 14,3 points. Les autres catégories sont également au beau fixe, comme le 3 étoiles qui grimpe de 3,5 points en janvier 2001 et de 5,1 points en février 2001. En ce qui concerne mars, avril et mai, le baromètre annonce de bons résultats : pour mars, 39 % des hôteliers estiment que leur activité est en progression par rapport à l'an dernier contre 36 % pour avril. 2001 est partie pour être un bon cru. "L'effet Coupe du Monde retombé, le volume des arrivées étrangères continue cependant de progresser. Beaucoup de visiteurs étrangers ont préféré reporter leur voyage en 2001, par peur du bug de l'an 2000, par exemple", explique Irène Lopez, responsable de l'Ortif.

Le bénéfice des courts séjours
Selon l'Observatoire du tourisme, les habitudes de consommation des clientèles ont évolué du fait des 35 heures, et cela se répercuterait sur les fréquentations hôtelières. Aussi, les hôteliers franciliens déclareraient accueillir de plus en plus de jeunes actifs venus passer un week-end en couple ou en famille. Par ailleurs, les professionnels disent avoir remarqué une baisse de fréquentation de la clientèle d'affaires dès le jeudi. "La mise en place de la ligne TGV Méditerranée qui porte la Provence à 3 heures de Paris va donner un nouveau coup de fouet à l'activité de fin de semaine car toute une nouvelle clientèle est à capter", souligne Irène Lopez.

Augmentation de la clientèle ango-saxonne
Une autre évolution est spécifique à l'hôtellerie d'Ile-de-France : la progression de la clientèle étrangère, et notamment des Anglo-Saxons. Selon les hôteliers interrogés par l'Ortif, ce phénomène s'explique d'une part par le développement d'Internet qui permet de s'informer et de faciliter la réservation. D'autre part, le taux de change est actuellement intéressant, ce qui booste les arrivées de touristes. "Le bon cours du dollar, ajouté à la forte capacité attractive de la Ville lumière, qui reste par ailleurs moins chère que Londres, explique l'engouement des étrangers pour Paris", remarque-t-on à l'Ortif. Il y aurait donc plus de nuitées françaises en prévision grâce aux courts séjours, mais surtout plus d'étrangers à venir pour les hôteliers franciliens... Ceci a de quoi les ravir car cette clientèle dépense beaucoup plus que les Français et ne se prive pas.
E. Georges


La région parisienne reste le meilleur marché hôtelier de France.

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L'HÔTELLERIE n° 2722 L'Hôtellerie Économie 14 Juin 2001


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