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Restructuration

Envergure réunit ses nouveaux franchisés

Le groupe a rencontré les ex-franchisés d'Hôtels & Compagnie afin de déterminer une politique d'enseigne fiable.

Dans le cadre de comités d'enseignes qui se sont déroulés les 14 et 15 octobre derniers, la filiale de la société du Louvre a rencontré un grand nombre de franchisés issus du rachat d'Hôtels & Compagnie (Balladins, Tradition de France, Climat de France, Nuit d'Hôtel). Au cours de ces réunions respectives, le groupe français a présenté à ses nouveaux partenaires les conclusions de deux études portant sur la stratégie d'enseignes à adopter dans les années à venir. Au terme de ces enquêtes, menées auprès de 1 000 personnes par les cabinets Coach Omnium et Geodis, il s'avère en fait qu'Envergure dispose de marques hôtelières à notoriété inégale.
Si l'entreprise dirigée par Frantz Taittinger jouit ainsi de deux enseignes fortes comme Première Classe (0/1 étoile) et Campanile (2 étoiles), il en va autrement pour le reste de son parc. "Les conclusions de ces études montrent en effet du doigt nos marques dilemmes : Clarine, Bleu Marine et Climat de France. Tout en soulignant celles qui sont faibles : Balladins, Tradition de France et Nuit d'Hôtel", précise Stéphane André, numéro 2 du groupe.

Regroupements
Au regard de ce constat, Envergure va devoir bien sûr procéder à des regroupements au sein de ses franchisés afin d'optimiser sa force de frappe. Marier qui avec qui ? Rien n'est encore déterminé. Les dirigeants du numéro 2 de l'hôtellerie hexagonale entendent bien d'ailleurs réaliser cette opération de "restructuration" en partenariat total avec leurs franchisés. "Ce sont eux qui doivent nous aider", ne manque pas de rappeler Stéphane André. A ce sujet, une prochaine entrevue est d'ores et déjà programmée début novembre.
Il n'en reste pas moins vrai que malgré sa place de leader sur le créneau économique (en nombre de chambres) en France, Envergure va devoir définir sa politique d'enseigne dans les plus brefs délais (d'ici à juin 2000) afin de résister à la concurrence. Les choix devront être d'autant plus efficaces que selon les études réalisées, la taille critique d'un réseau n'est plus fixée à cent hôtels mais cent cinquante. Une précision importante qui pourrait peut-être conduire au lancement d'une nouvelle enseigne, vierge de tout passé intempestif.
C. Cosson


L'HÔTELLERIE n° 2636 21 Octobre 1999

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