Studio Marc Hertrich et Nicolas Adnet : "Nos clients nous aiment pour nos idées décalées"
Hôtellerie - vendredi 25 mai 2012 10:52
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Quatre mains pour une vision unique et une même partition : le duo formé par les deux créatifs jouent sur les images oniriques sans jamais négliger le confort.

Marc Hertrich et Nicolas Adnet.

Le bar du Sofitel Thalassa Quiberon, conçu par le studio.
L'Hôtellerie Restauration : Pensez-vous que l'hôtellerie a beaucoup évolué ces dernières années ?
Nicolas Adnet et Mark Hertrich : Depuis dix voire quinze ans, l'univers de l'architecture intérieure a été révolutionné par Ian Shraeger qui a réinventé l'hôtellerie avec les boutique-hôtels. Les hôtels sont ainsi devenus des destinations à part entière. Quand il s'agit de rénovation, ils font appel à des designers, ce qui n'était pas le cas auparavant. De son côté, la technologie a beaucoup évolué mais s'est aussi complexifiée. Elle doit rester simple d'utilisation pour le client.
Comment décririez-vous votre style ?
N.A. et M.H. : Notre univers est d'abord onirique, comme un scénario dont nous déroulons le fil à l'aide d'images. Chez nous, c'est le dessin qui raconte l'histoire, même si celle-ci prend parfois des allures extravagantes. On y retrouve nos valeurs, et en premier lieu, le confort. Nous aimons les rondeurs par exemple, et nous privilégions toujours le confort à l'esthétique, souvent inconfortable.
Enfin, nous créons des projets fonctionnels, avec une technologie à l'utilisation toujours simple. Tous nos projets ont une touche de poésie comme cet enfant qui enflamme une gerbe de feu d'artifice représenté par un lustre scintillant. Nos clients nous aiment pour nos idées décalées. Nous travaillons régulièrement avec Club Med et Sofitel. Ils ont confiance en nous car ils savent que nous connaissons parfaitement l'hôtellerie.
Diriez-vous que certains projets vous ont davantage marqué que d'autres ?
M. H. : il y a trois étapes importantes dans ma vie. L'hôtel Le Richmond à Genève en est une, car il m'a fait plonger dans l'univers des palaces mais aussi dans l'univers du luxe. La deuxième étape est la rencontre avec Henri Giscard d'Estaing, qui est un inconditionnel de notre travail, et la troisième est la rencontre avec Nicolas, mon associé.
Évelyne de Bast |
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