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L’ACTUALITÉ

Qui est Pascal Droux,

nouveau président du GNI-Fagiht ?

Hôtelier et restaurateur à Annecy, il succède à Claude

Daumas à la tête du syndicat. Il a notamment été président

des hôteliers et secrétaire général de la structure.

www.lhotellerie-restauration.fr/publications/sylvie.soubes

Sylvie

Soubes

C

e sont 120 élèves, représentant 60 éta-

blissements scolaires, qui ont participé

cette année aux sélections régionales

du concours Malongo du jeune professionnel

du café, qui se sont déroulées simultané-

ment dans dix centres d’examens. Vingt-trois

d’entre eux se sont qualifiés pour participer,

les 29 et 30 mars, aux épreuves finales. Ce

concours, lancé par le torréfacteur niçois il y

a plus de vingt ans, a grandement participé à

faire connaître la filière café, de la production

à la tasse, auprès des nouvelles générations.

Un univers d’une grande richesse, humaine

et culturelle, qui demande, derrière le bar

comme en salle, savoir-faire et connaissan-

ces. Les candidats sélectionnés devront se

départager notamment sur la réalisation et

la présentation d’une carte des cafés, la prise

de commande et la vente, le cup tasting, la

réalisation d’expressos, de capuccinos et de

boissons signature à base de café.

Sy. S.

F

in janvier, devant les

membres du conseil

d’administration du

GNI-Fagiht réunis pour

élire leur nouveau chef

de file, le candidat

Pascal

Droux

termine son dis-

cours par cette phrase :

“Nous sommes un orchestre

dans lequel chaque musi-

cien joue sa partition pour

produire une symphonie

d’ensemble dans l’intérêt de

nos professions.”

La notion

d’intérêt général a toujours

été très forte chez lui.

Partager, alerter, guider,

dénoncer les incohérences

et construire pour le bien

de tous. Pascal Droux est un

ancien de l’école hôtelière Jean Quarré (Paris). Parce qu’il veut appré-

hender tous les métiers, il fait ses classes chez des étoilés et dans l’en-

ceinte des aéroports. Il participe au service 260, lors de l’inauguration

de la ligne à grande vitesse Paris-Lyon, il intègre le groupe Accor, avant

de rejoindre la Compagnie des wagons-lits où il travaille à la décentrali-

sation des centres de profit autonomes.

“J’ai mesuré à l’époque combien

il était important d’avancer en équipe”

, confie-t-il.

En 1998, avec son épouse,

Véronique

, changement de cap. Ils

reprennent un hôtel en redressement judiciaire à Annecy (Haute-

Savoie), Les Tresoms.

“Nous voulions changer notre style de vie, nous

rapprocher de la nature. Nous nous sommes lancés dans l’aventure sans

argent personnel, avec seulement nos compétences.”

L’établissement

compte désormais près de 70 salariés et atteint 6 M€ de chiffre d’af-

faires. Il a même été choisi par l’Islande pour y loger son équipe de

football lors de l’Euro 2016.

Faire le job

Annecy a été

“le berceau de [son] engagement en faveur de la profes-

sion”

, avec ses combats locaux : les droits de terrasses, la charte de la

vie nocturne, la mise en place d’une politique touristique territoriale.

Pascal Droux a été l’un des tout premiers à

“prendre conscience de l’in-

térêt mais aussi du danger que représentent les OTA”

. Il fait partie des

militants de la réservation en direct avec Fairbooking. Voulant prouver

ses convictions en termes de développement durable, il a été le pre-

mier hôtelier indépendant de sa région à équiper son hôtel de cap-

teurs solaires, à mettre en œuvre le plus gros rucher communautaire

de Haute-Savoie et à introduire la valorisation des biodéchets.

“Faire

le job”

, mais pas n’importe comment. On lui accorde volontiers une

“sensibilité sociale”

. Il l’a souvent répété :

“Nous devons faire attention

à nos collaborateurs, sans lesquels nous ne réussirions pas.”

Dans ses objectifs :

“Rassembler, c’est essentiel. Mutualiser les énergies

pour mieux nous défendre. Il y a des réformes à faire. Nous ne tirons

pas le meilleur parti de nos institutions, tant au niveau politique qu’éco-

nomique. Le GNI-Fagiht doit être au service de ses adhérents et rester

proche du terrain. Nos professionnels ont besoin d’être orientés, conseil-

lés, accompagnés, en particulier dans les champs réglementaires. Des

outils doivent être mis en place pour défendre nos territoires. Il faut aller

de l’avant, ne surtout pas attendre.”

Sur la relation avec le Groupement

national des indépendants, dont il est désormais président délégué

depuis son élection à la présidence du GNI-Fagiht le 30 janvier, il

ajoute :

“Nous avons décidé d’exister ensemble, de travailler les uns avec

les autres. Loin de nous l’idée de nier nos personnalités. Au contraire,

il s’agit de préserver nos adhérents et nos territoires au travers d’une

mission commune.”

4

L’Hôtellerie Restauration

N° 3538 - 16 février 2017

du concours Malongo

du jeune professionnel du café

Les candidats sélectionnés

Île-de-France

Jean-Baptiste Prevot

(lycée Jean Drouant) et

Jérémy Sanchez

(lycée des

métiers de l’hôtellerie et du tourisme de Guyancourt). Repêchée :

Emma

Wauters

(lycée Jean Rose)

Nord

Pierre Kroese

et

Annabelle Romain

(lycée de Bazeilles),

Jean Roussel

(lycée

Vauban). Repêchées :

Laure Bouche

(lycée Notre-Dame-de-la-Providence) et

Amandine Lefevre

(lycée de Bazeilles)

Est

Mathilde Audubert

(lycée Alexandre Dumas)

Ouest-Aquitaine

Nicolas Durandet

(lycée hôtelier de Gascogne). Repêchée :

Jade Levasseur

(lycée de Gascogne)

Bretagne-Normandie

Quentin Roche

(lycée Notre-Dame-de-Nazareth) et

Allan Marcoux

(lycée Jean

Jooris)

Midi-Pyrénées

Noé Lagriffoul

et

Emma Bastide

(lycée hôtelier d’Occitanie) et

Dylan Roux

(lycée professionnel Charles Cros). Repêchée :

Lucile Mielcarek

(lycée hôtelier

Quercy-Périgord)

Provence

Véronique Pertuiset

et

Antoine Giannone

(lycée hôtelier de Marseille)

Bourgogne-Centre-Loire

Jarvis Moyeux

(lycée Le Castel) et

Alexis Naffetas

(lycée François Mitterrand)

Côte d’Azur

Swan Metge

(lycée Paul Augier) et

Axelle Lorenzi

(lycée de Monaco)

Pascal Droux :

“Il y a des réformes à

faire. Nous ne tirons pas le meilleur

parti de nos institutions, tant au niveau

politique qu’économique.”

23 qualifiés pour la finale

Camille Ricarde

, lauréate

du concours Malongo

2016, et son professeur.