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Écoles & Formation-Emploi

Carole Delga assiste à la remise de diplômes

des meilleurs

PARIS

œ

Le 20 janvier, la secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire s’

présence de leurs familles, du corps professoral et du chef Guillaume Gomez, ancien élève.

“D

epuis sa création en 1978, l’École de Paris des

métiers de la table, du tourisme et de l’hôtellerie

[EPMTTH] a accueilli 24 000 apprentis et

48 000 contrats ont été signés. Pour des formations

dispensées du CAP à la licence, c’est la preuve sociale

que l’alternance reste la voie royale.”

C’est avec ces

mots qu’

Henriette Sauvage

, fondatrice et directrice

de l’école, qui quittera ses fonctions fin 2015, a ouvert

la soirée des meilleurs apprentis, le 20 janvier dernier.

À ses côtés, la secrétaire d’État chargée du Commerce,

de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie

sociale et solidaire,

CaroleDelga

, et le chef des

cuisines de l’Élysée,

GuillaumeGomez

, ancien élève

de l’EPMTTH, tous deux présents pour remettre leur

diplôme aux meilleurs apprentis. Cette soirée annuelle

récompense ceux qui se sont démarqués, au-delà de leur

performance scolaire, par des critères plus subjectifs : les

valeurs humaines, l’assiduité, la cohésion de groupe...

Ont ainsi été distingués les élèves de CAP cuisine

Gabriel Druilhe

,

Geoffrey Hebert

,

Mickaël

Lebouleux

et

Jean-Naguel Ysidor

,

Kévin Lancon

(MC dessert de restaurant),

Adonis Bioud

et

Julien Roland

(CAP pâtisserie),

Clément Guerin

(BTM chocolaterie),

Zainab Boufous

(bac pro

boulangerie-pâtisserie),

Louisa Larbes

et

Ignatios

Tsakiris

(bac pro commercialisation et services

en restauration),

Laura Charreire

et

Florian

Hanicotte

(BTS hôtellerie-restauration option A),

Alicia Poupeney

(BTS hôtellerie-restauration option

B),

Marine Evano

et

Séverine Jamar

(licence pro

hôtellerie-tourisme).

“L’apprentissage doit être une voie de

l’excellence”

Henriette Sauvage a fait part de la difficulté de

recruter des jeunes en apprentissage : il y a

“200 à

300”

places vacantes, a-t-elle déploré. Et

Dominique-

Ph. Bénezet

, président de l’Association pour le

développement des métiers de la table Jean Blat, de

poursuivre :

“De nombreux obstacles parsèment notre

chemin. Les CFA sont malheureusement absents du

portail internet qui permet aux jeunes de s’orienter

et de trouver l’établissement qui leur convient le

mieux à l’issue de la troisième, au seul profit des offres

des lycées en seconde générale ou technologique. Ils

Livret de compétences :

aider les employeurs et les employés

œ

Le Fafih, la commission régionale paritaire emploi formation Basse-

Normandie et Pôle emploi ont présenté une nouvelle version de cet outil

d’accompagnement pour les métiers en tension de l’hôtellerie-restauration.

L

e nouveau livret

personnel de

compétences a

été présenté au lycée

professionnel François

Rabelais d’Ifs (14). Il est le

fruit d’un partenariat entre

le Fafih, la commission

régionale paritaire emploi

formation (CRPEF) Basse-

Normandie et Pôle emploi.

Leur but : valoriser les

métiers de l’hôtellerie et de

la restauration. Trois livrets

ont été créés, pour les

emplois les plus en tension

en Basse-Normandie : ceux

de serveurs, de personnel

de cuisine et d’employé

d’étage. Ils recensent les compétences

nécessaires pour chaque poste, dans le but

de les faire valider par l’employeur.

Morgane Lheureux

, responsable du Kyriad

d’Ifs, a expérimenté ce livret avec

Sandra

Renault

.

“On gagne un temps fou lorsque

le salarié arrive chez nous avec un bilan de

compétences rempli par un professionnel

du secteur,

détaille-t-elle.

Ce livret permet

également de déterminer très vite ce qui a été

acquis ou pas, et donc les points à développer.

Nous pouvons donc cibler beaucoup plus

facilement les formations à proposer pour

accompagner l’évolution d’une personne

à son poste

.

Sandra Renault a d’abord

été employée dans le secteur de la petite

enfance avant d’être recrutée, il y a trois ans,

comme employée d’étage.

Aujourd’hui, elle est adjointe

de direction.

Autre avantage du livret : il

facilite la communication

entre employeur et employé.

“Nous abordons les questions

de façon objective à travers

le livret, notamment certains

sujets délicats.”

Un outil rassurant

Du côté des employés, le

livret est également apprécié,

comme le fait remarquer

Sandra Renault :

“Grâce à lui,

j’ai très vite vu les points que je

devais améliorer. Cela permet

de se positionner sur des

formations et d’évoluer au sein d’une entreprise

.

Les professionnels ont été séduits par la

démarche.

“Ce livret va aider les gens à s’auto-

évaluer et ainsi à se situer clairement sur des

postes qui leur conviennent”

, note

Patricia

Delaunay

, chargée des ressources humaines

pour le groupe Lucien Barrière Deauville.

“C’est un outil intéressant parce qu’il permet

d’être très réactif

, apprécie

Philippe Rio

,

directeur du Riva Bella, hôtel Thalasso à

Ouistreham (14).

Nous avons de plus en plus

de réservations de dernière minute, et nous

devons donc parfois recruter en urgence. Avec

ce livret, il sera possible d’avoir rapidement

un aperçu des compétences du salarié, qui

auront en plus été validées par un autre

professionnel.”

GABRIELLE LEMESTRE

28

e

Édition de Cadr’Hôtel

Cadr’Hôtel est devenu un

rendez-vous incontournable

pour les étudiants du

grand Est comme pour

les professionnels de

l’hôtellerie-restauration.

Pour sa 28

e

édition,

l’opération a permis à

plus de 1 000 élèves du

lycée Alexandre Dumas

d’Illkirch-Graffenstaden (67),

Morgane Lheureux

(à gauche) et

Sandra Renault

, du Kyriad d’Ifs ont

testé les avantages du nouveau livret de

compétences.

Saisonniers :

près de 100 000 pos

œ

Le Fafih, l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA)

l’hôtellerie-restauration.

S

elon une étude publiée par le Fafih et le Centre d’études et de

recherches sur les qualifications (Cereq),

“l’emploi saisonnier

constitue un enjeu économique important, en particulier dans

le secteur de l’hôtellerie-restauration.”

Or, avant ce travail engagé en

2010, il n’existait pas d’étude chiffrée sur le secteur. L’observatoire

du Fafih et le Cereq ont donc comblé ce vide et viennent de

publier les derniers résultats des travaux. La tâche était d’autant

plus difficile que l’emploi saisonnier

“n’est pas repéré en tant que

tel dans les déclarations des employeurs. Il est défini ici par une

combinaison des critères de durée et de période sur l’année”.

Pour établir l’état des lieux, ont donc été retenus

“les postes considérés

dont le début et la fin n’excèdent pas les limites de la saison. La

saison d’hiver s’étendant du 1

er

décembre au 31 mars et la saison

d’été du 1

er

avril au 30 septembre. Ainsi défini, le nombre de postes

de saisonniers dans l’hôtellerie-restauration s’élève à 98 200 pour

l’hiver 2010-2011, soit 3 200 postes enmoins par rapport à l’hiver

2006-2007, 328 400 pour l’été 2011, soit 27 200 postes en plus par

rapport à l’été 2007, sur un total de 1 688 900 postes rémunérés sur

l’année 2011”.

“Par rapport à 2007,

poursuit l’étude,

le recours à l’emploi saisonnier

sur l’année a progressé dans les mêmes proportions que la hausse

globale du nombre de postes dans le secteur (1 611 600 postes en 2007 et

1 688 900 en 2011, soit 5 %de hausse pour l’ensemble des postes

rémunérés dans le secteur et 6%de hausse pour le nombre de postes