WK\WJZM
6
L’actualité
/
Fête de la gastronomie
La première édition de Toulouse à table
a tenu
ses promesses
Organisée parallèlement à
la Fête de la gastronomie et
soutenue par les collectivités
et institutions locales, la
manifestation a connu un franc
succès.
O
rganisée du 26 au 28 septembre,
parallèlement à la Fête de
la gastronomie, l’opération
Toulouse à table sera reconduite l’an
prochain, à l’instar de la braderie
de Lille ou de la Fête des lumières
à Lyon. “
L’idée était que Toulouse à
table devienne la grande fête populaire
qui manquait à la ville
”, affirme
Guy
Pressenda
, l’un des initiateurs de la
manifestation, président de l’Umih
Midi-Pyrénées.
Le pari était de regrouper les acteurs
de la filière alimentaire (restaurateurs,
artisans des métiers de bouche, etc.)
sous le signe du partage et de la
convivialité. L’opération, soutenue par
les collectivités et institutions locales
(mairie, CCI de Toulouse, chambre des
métiers, lycées professionnels, marché
d’intérêt national, etc.) a bénéficié
d’un budget de 200 000 €. Une
soixantaine de bénévoles en ont assuré
le fonctionnement.
Visite de Carole Delga
Le programme était éclectique.
Vendredi, un banquet solidaire était
organisé pour les plus démunis avec
des produits fournis gracieusement
et cuisinés par des chefs, ainsi qu’une
parade de food trucks sur les berges
de la Garonne. Le samedi, un village
gourmand a offert animations,
démonstrations et dégustations
culinaires. À l’heure du déjeuner, des
espaces libres sur les places Saint-
Pierre et Saint-Étienne ont accueilli
les convives autour de tables pour
partager le casse-croûte urbain vendu
7 € par les commerçants. L’après-midi,
petits et grands ont participé au rallye
des chefs, jeu de piste ludique autour
des thèmes de la gastronomie.
L’événement majeur a été, samedi soir,
un banquet géant où 1 800 personnes,
attablées rue Alsace-Lorraine, ont
dégusté deux bœufs de 300 kg chacun.
Carole Delga
, secrétaire d’État
chargée du Commerce, de l’Artisanat,
de la Consommation et de l’Économie
sociale et solidaire, et
RolandHéguy
,
président confédéral de l’Umih,
y ont pris part. Dimanche matin,
une distribution de soupes et de
smoothies préparés par les apprentis
du CFA de Blagnac et de trois lycées
hôteliers de Haute-Garonne a eu
lieu sur les marchés de Saint-Aubin
et Saint-Cyprien. Une course de
garçons de café a conclu ces trois jours
de fête durant lesquels nombre de
restaurateurs ont proposé des menus
spéciaux.
BERNARD DEGIOANNI
TROIS QUESTIONS À
GUY PRESSENDA
, COPRÉSIDENT
DE TOULOUSE À TABLE
L’Hôtellerie Restauration :
Comment est née l’idée
de ce rendez-vous ?
Guy Pressenda :
L’an
dernier, les élèves du CFA
de Blagnac ont organisé
une dégustation de
soupes et de smoothies
au marché de Saint-
Aubin. Il y a eu 6 000
personnes. Devant
une telle affluence, on
s’est dit : pourquoi ne
pas l’étendre à toute la
ville ? Avec
Charles de
Villepoix
, coprésident de
Toulouse à table, nous
avons commencé par
aligner quelques idées
puis avons été rejoints
par quatre autres
bénévoles. Nous avons
créé l’association avec
l’objectif de fédérer
les Toulousains autour
d’une convivialité
gourmande.
Un premier bilan ?
Trois satisfactions :
la capacité à susciter
l’intérêt des institutions
et du public, et la
présence des chefs
toulousains qui ont été
les plus nombreux en
France à participer à la
Fête de la gastronomie.
Quels projets en 2015 ?
On veut faire mieux,
toujours avec le souci que
Toulouse à table s’inscrive
dans le cadre de la Fête
de la gastronomie. Nous
avons aussi la volonté
d’élargir notre audience
au-delà de Toulouse.
Toulouse à table a bénéficié d’un budget de 200 000 €.
8