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Le marché des ventes de fonds

Malgré des banques de plus en plus prudentes, la tendance générale des prix de vente de fonds de restaurants traditionnels est positive. Côté restaurants gastronomiques, elle reste stable et les prix sont souvent inférieurs à ceux des restaurants traditionnels. C'est en tout cas ce que l'on peut déduire de la lecture de la tendance dégagée par le réseau Michel Simond sur la base des ventes réalisées par ses cabinets.
(Tiphaine Beausseron)
FC0607 INCE21

TENDANCE DU MARCHÉ DES VENTES DE FONDS CHR

 

Rapport moyen

Activité : restaurant traditionnel

Prix/CA HT (%)

Prix/EBE retraité* (coeff.)

CA < 100 000 E

92 %

4,8

CA compris entre 100 000 E et 450 000 E

84 %

4,2

CA > 450 000 E

77 %

3,1

Source : moyenne calculée sur 360 ventes de restaurants traditionnels réalisées par le réseau Michel Simond entre le 1er septembre 2007 et le 31 août 2008.

Le commentaire de Daniel Moreau, directeur associé du cabinet Michel Simond de Périgueux (24) : "La cession de restaurants traditionnels change dans notre région. Aujourd'hui, les banques sont de plus en plus exigeantes sur l'obtention des prêts, et demandent un apport plus important que ces dernières années et, surtout, du professionnalisme."

 

Rapport moyen

Activité : restaurant gastronomique

Prix/CA HT (%)

Prix/EBE retraité* (coeff.)

CA < 100 000 E 88 %

4

CA compris entre 100 000 E et 450 000 E 67 %

3,4

CA > 450 000 E 56 %

2,9

Source : moyenne calculée sur 178 ventes de restaurants traditionnels réalisées par le réseau Michel Simond entre le 1er septembre 2007 et le 31 août 2008.

Le commentaire d'Olivier Faye, directeur associé du cabinet Michel Simond de Périgueux (24) : "Dans notre région, nous avons de beaux restaurants gastronomiques. Pour les acquéreurs, ces affaires présentent souvent un rapport CA/EBE/prix de vente intéressant, en raison de la personnalité du chef de cuisine difficile à remplacer."

Complément d'article 3101pc1

Qu’est-ce que l’EBE retraité ?
L’EBE retraité = Excédent brut d’exploitation, auquel on ajoute et retranche des éléments mentionnés au bilan, pour aboutir à la vision la plus objective possible de la capacité d’une affaire à générer des bénéfices et à rembourser un crédit bancaire. De manière générale, les éléments ajoutés à l’EBE sont les économies réalisables au départ de l’exploitant, et les éléments retranchés sont les gains exceptionnels sur lesquels le repreneur ne pourra pas compter.
Exemples d’éléments ajoutés à l’EBE : dotations aux amortissements et provisions, salaires et charges des dirigeants, grosses dépenses qui ne sont pas vitales à l’exploitation et susceptibles de disparaître au départ de l’exploitant telles que des dépenses de restaurants ou de réceptions, frais d’un procès aux prud’hommes, salaires de confort, locations de voitures…
Exemples d’éléments retranchés de l’EBE : recettes exceptionnelles telles que reprise sur amortissements, subventions particulières…
Notez que l’estimation de l’EBE retraité peut légèrement varier d’une agence de vente de fonds CHR à une autre, car chacune a sa propre méthode interne pour la calculer.
Cependant, le but du calcul de l’EBE retraité est le même pour toutes les agences : apprécier objectivement la capacité d’une affaire à générer des bénéfices. Le réseau Michel Simond définit, par exemple, l’EBE retraité comme “la masse bénéficiaire sur laquelle l’acquéreur devra rembourser ses crédits, payer ses impôts personnels et assurer son train de vie”.
De manière générale, n’hésitez pas à demander à votre agence quels sont les éléments retenus pour l’estimation de votre EBE retraité.
T.B. FC0607

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