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du 15 mai 2008
CONJONCTURE

BAROMÈTRE DELOITTE & ASSOCIÉS - MARS 2008

UN PREMIER TRIMESTRE SATISFAISANT POUR L'HÔTELLERIE FRANÇAISE

La période se clôture avec des performances contrastées à Paris et en province, et se solde par ailleurs par un maintien de la croissance pour toutes les catégories d'hôtels azuréens, avec des RevPAR affichant + 4 % en mars. Quant aux unités des grandes agglomérations, elles voient leur chiffre d'affaires hébergement progresser.

Au 1er trimestre 2008, les catégories 4 étoiles standard et 4 étoiles supérieur parisiennes poursuivent sur leur lancée du début d'année avec de très bons résultats de leur chiffre d'affaires hébergement, affichant respectivement + 11,1 % et + 22,3 % en mars 2008. Quant aux 4 étoiles de charme et 4 étoiles de province (hors Côte d'Azur) ils enregistrent un revenu par chambre disponible (RevPAR) à la baisse avec - 3,7 % et - 2,9 %. Concernant les unités 4 étoiles de charme parisiennes et haut de gamme de province, le taux d'occupation chute de 7 % environ en mars par rapport à la même période de l'année précédente. En province, on note de très grandes disparités entre les villes avec, notamment, de fortes baisses à Lyon et Strasbourg. L'hôtellerie milieu de gamme de Paris et province affiche un ralentissement de la croissance du RevPAR par rapport aux 2 premiers mois de l'année. Cette tendance s'explique par un fléchissement de la fréquentation. Si les hôtels de province maintiennent leur taux d'occupation, à Paris, la demande baisse légèrement. Les croissances de RevPAR n'en demeurent pas moins positives avec des hausses comprises entre 2,5 % et 5 %.

Des performances globalement bonnes sur la Côte d'Azur
Les RevPAR de toutes les catégories d'hôtels sont en croissance, principalement grâce au prix moyen qui atténue une occupation en retrait. L'hôtellerie haut de gamme est la catégorie à avoir le plus pâti de la morosité de la fréquentation (- 8,6 % à fin mars 2008). En effet, toutes les familles d'hôtels 4 étoiles voient leur taux d'occupation chuter. Ces baisses s'échelonnent de - 2,5 % pour les 4 étoiles niçois à - 13,6 % pour ceux de Monaco : les unités 4 étoiles standard monégasques étant les hôtels les plus affectés par ce recul général (- 20,6 %). Cette faible occupation est compensée par de fortes hausses du prix moyen : les 4 étoiles cannois et monégasques voient leur recette moyenne chambre (RMC) croître d'au moins + 23,8 %. C'est le principal levier du mois de mars. Les RevPAR de l'hôtellerie milieu de gamme obtiennent des performances plus équilibrées.
Les 3 étoiles de Nice font figure d'exception et voient leur fréquentation légèrement diminuer. Les taux d'occupation de ces établissements restent cependant supérieurs à ceux de Cannes, bien qu'ils soient en augmentation.
La RMC des 3 étoiles des deux villes est en légère hausse. Elle atténue la baisse du TO des établissements niçois, leur permettant de réaliser un gain de RevPAR. Elle permet d'obtenir une croissance de 10 % du chiffre d'affaires hébergement du côté de Cannes. Cela dit, le RevPAR de ces derniers stagne sur ce 1er trimestre. Les 2 étoiles de Nice et Cannes voient leur TO croître dans des
proportions proches, bien que la fréquentation niçoise soit supérieure (64,1 % contre 48,6 %). L'écart se creuse au niveau de la RMC qui augmente plus vite du côté niçois. De ce fait, et contrairement aux 3 étoiles, ce sont les 2 étoiles de Nice qui affichent la plus forte croissance de leur RevPAR (+ 10 %).

Chute de la fréquentation pour les grandes agglomérations
En mars, le recul de la fréquentation est partagé par toutes les catégories, même si celui-ci est plus prononcé sur les unités haut de gamme avec une baisse de près de 9 % d'occupation en moyenne sur les grandes agglomérations*, avec des baisses très fortes à Lyon (- 19,3 %) et Strasbourg (- 17,2 %). Sur le milieu de gamme, les baisses sont plus modérées et s'échelonnent de - 4,6 % pour les 3 étoiles à - 1,2 % pour les 2 étoiles. Cependant, la grande majorité des hôtels parvient, malgré la baisse de la demande, à augmenter son chiffre d'affaires hébergement grâce à une progression de son prix moyen. À noter tout de même quelques exceptions. D'une part, Lyon accuse des baisses conséquentes sur l'ensemble des segments de marché. Cette diminution est cependant à mettre en perspective avec les très fortes croissances de l'année dernière en raison de la tenue tous les deux ans de congrès dans la ville. Les performances n'en demeurent pas moins satisfaisantes et souvent supérieures au reste du marché français. D'autre part, l'hôtellerie 4 étoiles de Marseille et de Strasbourg voient également leur RevPAR diminuer légèrement avec respectivement - 7,3 % et - 9,7 %. Plusieurs villes échappent à la morosité de la demande du mois de mars : Lille bénéficie de légères progressions du taux d'occupation, à l'instar de Strasbourg, qui a enregistré notamment une très belle progression du taux d'occupation de l'hôtellerie 3 étoiles avec + 11 %. zzz20h

* Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse.

Source : deloitte.fr

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L'Hôtellerie Restauration n° 3081 Hebdo 15 mai 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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