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du 16 août 2007

CONJONCTURE

la bonne santé des chaînes intégrées en france (enquête coach omnium)

Le revenu par chambre disponible est en hausse de 8,9 % au premier semestre 2007

Malgré les élections et un début de saison estival frisquet, l'activité s'est maintenue à un bon niveau avec un taux d'occupation affichant + 1,4 point à 67,5 % au terme du 1er semestre 2007. Accompagné d'une hausse de 6,7 % des prix moyens, le revenu par chambre disponible s'envole. Une embellie qui profite en particulier aux hôtels 3 et 4 étoiles.

Tout sourire ! Voilà sans aucun doute l'état dans lequel se trouvaient les patrons des groupes hôteliers intégrés implantés dans l'Hexagone, à la fin du mois de juin 2007. Normal, leurs affaires vont plutôt bon train. Selon une enquête exclusive réalisée par le cabinet Coach Omnium - auprès d'un échantillon représentatif comprenant 2 358 hôtels, soit 83,4 % de l'offre en nombre de chambres -, le revenu par chambre disponible (RevPAR), toutes catégories confondues, a grimpé de 8,9 % au terme du 1er semestre. Il est passé de 104,70 à 121,10 E sur la période étudiée.

Un bond en avant considérable qui provient pour l'essentiel d'une amélioration sensible des prix moyens chambre. Ces derniers ont globalement progressé de 6,7 % au 1er semestre 2007, tandis que la fréquentation moyenne s'améliorait de 1,4 point pour atteindre 67,5 % contre 66,1 % un an auparavant.

En termes d'activité, ce sont surtout les gammes moyennes et supérieures qui s'en sont le mieux tirées. Le taux d'occupation des hôtels de chaînes 4 étoiles a augmenté de 5,6 points en résultats cumulés à fin juin : 66,7 %. S'agissant des 3 étoiles, leur niveau de remplissage a gagné 2,8 points par rapport à la même période de l'exercice précédent à 64,2 %. "Ce succès s'explique par un retour marqué des clientèles étrangères, notamment dans les grandes villes françaises, et un renforcement de la demande sur le marché du tourisme d'affaires de groupe", souligne Mark Watkins, patron de Coach Omnium. Et d'ajouter : "Les nombreux chantiers de qualification de l'offre ont également favorisé les hôtels de ces catégories leur permettant de reconquérir certaines clientèles."

Réduction des écarts de taux d'occupation entre le haut et bas de gamme

Parallèlement à la hausse significative du nombre de clients séjournant dans les 4 et 3 étoiles, la fréquentation a stagné - voire diminué - dans les segments inférieurs. Ainsi, les unités 2 étoiles affichaient-elles, à fin juin, un taux d'occupation moyen cumulé de 68,6 % (+ 0,5 point). Pour ce qui concerne l'hôtellerie super économique (0/1 étoile), le mouvement baissier, observé depuis maintenant cinq ans, se confirme. En témoigne un

fléchissement de 0,7 point à 69,4 % pour le 1er semestre 2007. "On peut aujourd'hui constater une réduction conséquente des écarts de taux d'occupation entre le haut de gamme et l'hôtellerie super économique : 3 points à peine contre 12 points en 2001", note Mark Watkins.

Plusieurs raisons peuvent être avancées pour éclairer l'érosion des taux d'occupation des hôtels 0/1 étoile. Le p.-d.g. de Coach Omnium évoque notamment le manque d'innovation et de renouvellement de l'offre. Sans oublier une hausse volontaire des prix affichés de près de 40 % sur six ans. Il constate toutefois que les "chaînes d'entrée de gamme n'ont augmenté leurs prix moyens que de 3,5 % en 2007". zzz70    
Claire Cosson

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L'Hôtellerie Restauration n° 3042 Hebdo 16 août 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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