Actualités

Page d'accueil
 Sommaire
du 1er mars 2007
VOUS RÉAGISSEZ

N'OUBLIEZ PAS LES PETITS ÉTABLISSEMENTS INDÉPENDANTS

Suite à votre article Ibis s'affiche comme une pionnière de l'hôtellerie '100 % sans tabac' paru dans L'Hôtellerie Restauration n° 3014 du 1er février 2007, je souhaite réagir.
Le monde entier est heureux de savoir qu'Ibis se croit une pionnière.
Il y a erreur, nous sommes un établissement hôtelier indépendant non-fumeur depuis 1993 (100 %, café compris !). Qui dit mieux !
Nous avons le wifi depuis un an, mais quand un groupe hôtelier achète un établissement, les journaux locaux s'empressent de dire qu'il va avoir le wifi !
Aujourd'hui, si nous ne sommes pas une chaîne, un groupe ou un nom étoilé, nous ne sommes personne, mais les clients sont très contents de tomber sur des petites structures comme les nôtres. Il faut dire tomber, parce que ces gens-là ont le monopole des réservations, ils sont partout, sur le bord des routes, dans les journaux, et encore dans L'Hôtellerie Restauration !
Mais qui parle de nos établissements ?
Les grandes surfaces ont tué les petits commerces de proximité ; les chaînes hôtelières sont en train de faire la même chose avec nos petits établissements et les journaux les y aident !Aidez-nous, nous sommes en voie de disparition… Si nous étions des animaux, on nous aiderait sûrement !
Parlez des petits établissements, parce que lorsqu'il n'y aura plus que des chaînes, vous serez les premiers à dire mais où sont les petits commerçants, la petite épicerie, la petite pompe à essence, le marchand de couleurs, la mercerie du coin, la boulangerie artisanale, les petits restaurants où l'on trouve encore du traditionnel, de la simplicité, où le numéro de la table ou de chambre ou la carte bleue ne remplace pas le client, où le chef (mon mari) va aider le client à démarrer sa voiture, où l'on va proposer un plateau-repas au client qui arrive trop tard pour dîner, où l'on va proposer gratuitement une infusion à un client qui déprime d'une mauvaise journée et qui doit partir en pleine nuit ?
Mais peut-être que Monsieur Ibis, ou autre super-héros de la photo en première page, pourra en faire autant !?
Allez faire un petit tour du côté de l'hôtellerie traditionnelle, ça sent l'authenticité et non la fumée !
Mme Humbert (25)
zzz22v

VOEUX PIEUX POUR 2007

En réponse à un courrier de notre député-maire qui a envoyé à mon fils repreneur de l'entreprise familiale ses voeux de pleine réussite dans l'entreprise.

Je souhaite que 2007 prête aux banques une petite capacité de risque afin de ne plus exiger des garanties, dissuasives à entreprendre. Ce voeu vaut également pour la trésorerie générale qui exige des chèques de banque très onéreux pour le jeune repreneur, mais qui présentent des avantages pour l'État.
Je souhaite que les différentes administrations - notamment fiscales - cultivent davantage le sens de l'entreprise et un peu moins le culte du fonctionnaire stéréotypé. Que 2007 permette à l'État de mettre en place des fonctionnaires référents connaissant très précisément les démarches et toutes les pièces à fournir dès le départ, se conduisant en véritables conseils du jeune repreneur, et non plus des fonctionnaires tatillons qui découvrent la complexité des dossiers et exigent du jeune repreneur à multiplier les trajets du domicile à l'administration, trajets peu productifs et assez déprimants.
Je souhaite que 2007 permette aux différents fonctionnaires de
mettre en application les simplifications annoncées à plusieurs reprises par le gouvernement. À moins que son parcours personnel soit déjà le parcours simplifié ; dans ce cas, il serait souhaitable que 2007 permette à un jeune fonctionnaire de base de tenter l'expérience d'une reprise d'entreprise pour mesurer réellement les simplifications de procédure à mettre en place, et peut-être plus encore, le changement d'état d'esprit de l'administration.
En 2007, je souhaite que l'État, qui annonce, à qui veut bien l'entendre, sa volonté d'aider les jeunes à reprendre une entreprise, le fasse réellement en ne les taxant plus, dès le départ, de près de 25 000 E de frais et taxes diverses qui se découvrent au fur et à mesure du montage du dossier.
Que 2007 puisse aider les jeunes repreneurs lorsque ceux-ci gardent tout le personnel sans licenciement. Il est vrai que l'État en 2006 préférait attribuer des aides à l'emploi pour les nouvelles entreprises, créatrices d'emplois, même lorsque des licenciements ont été réalisés avant la vente.
Et pour finir, je souhaite que ces voeux permettent de nourrir la réflexion des élus qui nous dirigent afin qu'ils encouragent réellement les jeunes par de réelles mesures d'accompagnement adaptées, et non pas par une collecte de taxes exorbitantes systématiques avant même le commencement de l'exploitation de l'entreprise.
(M. B.)
zzz22v

Article précédent - Article suivant


Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts

Rechercher un article

L'Hôtellerie Restauration n° 3018 Magazine 1er mars 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration