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	du 13 décembre 2007	CONJONCTURE

BAROMÈTRE DELOITTE & ASSOCIÉS

2007 S'ANNONCE COMME UNE ANNÉE RECORD POUR L'HÔTELLERIE FRANÇAISE

Le mois d'octobre a été très satisfaisant à Paris comme en province (hors Côte d'Azur). Les prix moyens ont bondi dans la capitale tirant les RevPAR vers le haut. En province, l'occupation peut encore s'améliorer.

Toutes les familles de l'hôtellerie de la Ville lumière ont observé une hausse sensible de leur prix moyen de plus de 10 %.

Excellentes !" Tel est le terme qu'emploie le cabinet Deloitte & Associés pour qualifier les performances de l'hôtellerie parisienne et de province (hors Côte d'Azur) au terme du mois d'octobre 2007. Dans la capitale, toutes les catégories d'hôtels ont été logées à la même enseigne. Les unités milieu de gamme (2 et 3 étoiles), comme haut de gamme (4 étoiles), ont enregistré des croissances de revenu par chambre disponible (RevPAR) à deux chiffres. La palme d'or revient toutefois à la catégorie 4 étoiles standard, dont le RevPAR a bondi de 23 % sur la période donnée pour s'élever à 218 euros contre 177 euros un an auparavant.
S'agissant des établissements 2 et 3 étoiles, le chiffre d'affaires hébergement a certes évolué dans des proportions moindres, mais les résultats demeurent très positifs. Ainsi, le RevPAR du segment 3 étoiles standard a-t-il grimpé de 12,90 %, tandis que celui des 3 étoiles supérieur progressait de 12,70 %, et celui des 2 étoiles, de 11,60 %.
Pour les hôtels parisiens 4 étoiles, comme pour les 3 et 2 étoiles, les gains des RevPAR proviennent essentiellement de l'augmentation soutenue des prix moyens chambre (RMC). Toutes les familles de l'hôtellerie de la Ville lumière ont observé une hausse sensible de leur prix moyen de plus de 10 %. À commencer par les 4 étoiles, dont la RMC a augmenté de 17,80 % à 327 euros contre 278 euros en octobre 2006. Concernant le milieu de gamme, l'amélioration oscille entre 10,20 % et 11,50 %.
Un élément plutôt encourageant sachant qu'il devient difficile pour les professionnels parisiens de booster les niveaux de fréquentation. À 93,50 % pour les 3 étoiles supérieur, 89,10 % pour les 2 étoiles, et enfin, 88,90 % pour les 4 étoiles, la marge de manoeuvre est de fait limitée. Les performances sont loin d'être aussi conséquentes en province. La tendance reste néanmoins très bien orientée.

Encore des marges de progression possibles sur l'occupation en province
Tout comme dans la capitale, les prix moyens chambre s'affichent en nette augmentation. Cette hausse s'élève d'ailleurs à 18,80 % pour les établissements 4 étoiles (111 euros), à 12,30 % pour les 3 étoiles (62 euros) et 11,80 % pour les 2 étoiles (38 euros).
Cependant, à la différence de Paris, les hôtels de province conservent des marges de progression importantes sur le taux de remplissage. Avec des taux d'occupation qui avoisinent les 70 %, les professionnels de cette partie de l'Hexagone demeurent encore loin des résultats réalisés par leurs confrères parisiens. "Mais du coup, les taux de croissance y sont davantage marqués, souligne le cabinet Deloitte & Associés. Et de poursuivre : De fait, l'occupation de l'ensemble des catégories a observé en octobre 2007 une nette amélioration." Celle-ci atteint 7 % pour le haut de gamme et un peu plus de 5 % pour les établissements milieu de gamme.
Fort de tous ces éléments, le cabinet Deloitte table sur un exercice 2007 'record' tant à Paris qu'en province. Notons qu'au terme des dix mois premiers de l'année, le RevPAR des 4 étoiles parisiens a crû de 12,40 % à 221 euros, alors que celui des 2 étoiles a augmenté de 10,90 %. Du côté de la province, l'amélioration des revenus par chambre en résultats cumulés est tout aussi flatteuse pour les 4 étoiles (+ 11,90 %) que pour les 3 étoiles (+ 10,10 %).
Claire Cosson avec Deloitte & Associés zzz20h

Complément d'article 3059p14

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L'Hôtellerie Restauration n° 3059 Hebdo 13 décembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE