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	du 22 décembre 2005	VIE PROFESSIONNELLE

POUR AFFIRMER UNE IMAGE POSITIVE DE LA RESTAURATION ORIENTALE

Le label 'Qualité Asie' pour 11 établissements

Paris XIII^e C'est dans le restaurant La Chine Masséna avec la participation du groupe Yan-Jing Bière de Chine et la présence de nombreuses personnalités asiatiques dont un représentant de l'ambassade de Chine en France, qu'a eu lieu lundi 12 décembre le lancement officiel du Label Qualité Asie ainsi que la remise officielle de ce Label Qualité Asie aux 11 premiers lauréats.

Charly Bélisson (vice-président de l'Upih) et Christian Navet (président de l'Upih) aux côtés des nouveaux labellisés.

C'est dans une ambiance typiquement chinoise, aussi bien dans l'assiette que pour les spectacles, que les 11 premiers promus du Label Qualité Asie se sont vus remettre officiellement leur diplôme. Il faut dire que l'événement était à la hauteur du défi : donner les moyens aux établissements asiatiques de regagner la confiance des consommateurs. On se souviendra de la diffusion de plusieurs reportages télévisuels mettant en cause les règles d'hygiènes dans les établissements asiatiques. Cependant une grande partie des professionnels asiatiques ne se reconnaissait pas dans ces pratiques. Ils ont voulu répondre aux médias, mais chacun de leur côté. Ils n'ont pas été entendus. Prenant conscience qu'il fallait être uni, mais peu habitués à faire des actions communes, ils ont donc pris contact avec l'Upih (Union patronale de l'industrie hôtelière d'Île-de-France). Il aura fallu plus d'un an de réunion pour aboutir le 1^er juillet 2005 à la création de l'Union des cafés, hôtels, restaurants asiatiques (Uchra) en partenariat avec l'Upih. Il faudra attendre quelques mois supplémentaires pour la mise en place du Label Qualité Asie.

Une démarche volontaire
Lorsqu'un restaurateur asiatique veut s'engager dans cette démarche, il faut qu'il adhère d'abord à l'Uchra. Une fois que le professionnel a adhéré, une société extérieure et indépendante vient effectuer un audit dans l'établissement. 142 points de contrôles axés principalement sur l'hygiène et la traçabilité des produits sont examinés. "Dans cet audit, nous avons passé brièvement sur l'accueil, et je précise que les qualités gastronomiques de l'établissement ne sont pas jugées", déclare Christian Navet président de l'Upih. Il faut répondre à 80 % de ces points pour bénéficier du label. La labellisation de l'établissement se traduit concrètement par la remise d'un diplôme, d'une charte ainsi que d'un panonceau à coller sur la vitrine de l'établissement afin qu'il soit vu de l'extérieur par la clientèle. Le président de l'Uchra, Kuan Tso Ling, qui est aussi un des restaurateurs nouvellement labellisé précisait, en préambule, qu'il était important pour la profession d'avoir une reconnaissance vis-à-vis des consommateurs. "La restauration asiatique est une restauration très variée et très riche qui inclut notamment la restauration thaïlandaise, japonaise, laotienne… Le syndicat compte déjà une quarantaine de membres, et nombreux sont les professionnels qui souhaitent nous rejoindre." Et de conclure : "Beaucoup d'autres vont nous suivre."
Pascale Carbillet zzz50o zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2956 Hebdo 22 décembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE