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Cette année, l’accent a été mis sur le volet social avec la présentation de l’avenant de la convention collective et l’analyse de la réforme de la formation professionnelle et de ses enjeux : "Nous sommes maintenant dans les clous", a commenté Philippe Delterme, le directeur du service social de l’Umih, évoquant notamment le travail de nuit et le temps partiel.
Au Pays basque, le tourisme représente une moyenne annuelle de 7 000 emplois à temps plein dans l’industrie hôtelière, ce qui en fait un des secteurs les plus employeurs du Pays basque devant le secteur du bâtiment, de l’agroalimentaire et de la métallurgie. Tous les ans, ce secteur d’activité crée 350 à 400 emplois en CDI. Ici ou ailleurs, les besoins en recrutement sont énormes. "Le Gouvernement a entendu nos plaintes et a dégagé des moyens pour mener une campagne de valorisation des métiers CHRD, reconnaît Roland Héguy. Mais on ne peut pas tout attendre des réponses politiques et de l’État, il faut que nous soyons capables d’ajuster nos entreprises aux besoins et aux envies du consommateur de demain." A commencer par l’accueil et la qualité de l’hébergement. À ce sujet, l’Umih soutient la démarche de certification volontaire Hotelcert qui concerne une vingtaine d’établissements dans la région : "L’association a vocation à être tête de réseau pour la marque Qualité France." Dans le secteur des cafés et des brasseries, la profession se mobilise également avec la mise en place d’une charte de qualité engageant la profession sur quatre points : l’accueil, la qualité des produits, le décor et l’hygiène : "Les cafés doivent redevenir des lieux de convivialité et de socialisation." Autre préoccupation des hôteliers-restaurateurs, la concurrence déloyale de la part des chambres d’hôtes et les résidences de tourisme : "Il a été décidé d’attaquer sur le terrain les chambres d’hôtes clandestines, notamment en Dordogne, afin d’obtenir une jurisprudence qui servirait d’exemple. L’Umih a donné son accord pour soutenir financièrement cette action." C’est à André Daguin, invité d’honneur à cette assemblée générale que revenait le soin de conclure. Évoquant le sujet brûlant de la TVA, il s’est montré catégorique : "C’est une obligation de résultat au 1^er avril 2006. Nous avons signé des accords avec les syndicats de salariés, il n’est pas pensable que par le biais d’un engagement non tenu, l’édifice s’écroule." À l’issue de l’assemblée générale, André Daguin a décoré Roland Héguy des insignes de chevalier de l’ordre national du Mérite.
Isabelle Ativissimo zzz74v 940q38

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