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Jean Alemany : le retour

Angoulême (16) Décidé dans ces temps plus difficiles à rechercher la mobilisation des jeunes, l'ancien président de la CPIH 16 reprend du service.

Pendant 19 ans, Jean Alemany a présidé avec succès aux destinées de la Confédération des professionnels indépendants de l'industrie hôtelière de Charente (CPIH 16). Bien décidé à passer le relais à d'autres bonnes volontés, il a cédé, voici 4 ans, son fauteuil à Alain Ballanger, un restaurateur de La Rochefoucault. Mais, ces mois derniers, des voix se sont élevées pour qu'il revienne, fort de sa précieuse expérience, à la tête des instances départementales de la CPIH 16. Le patron de l'hôtel-restaurant Le Palma, à Angoulême, vient de donner son accord. "Nous sommes dans une période où il est difficile de mobiliser. Même si le nombre de nos adhérents est stable - environ 200 -, notre objectif est de récréer une ambiance avec de jeunes collègues. Nous sommes à la recherche de sang neuf pour encore mieux nous investir sur le plan local. Il faut que de nouveaux professionnels participent à la vie de notre syndicat. Je suis prêt à organiser une assemblée générale pour les y accueillir. Nombre de jeunes nouveaux restaurateurs sont d'ailleurs des anciens apprentis que je connais bien", souligne celui qui est aux commandes du Palma, avec son épouse Colette, depuis janvier 1977. Une maison de famille, bien enracinée à Angoulême, née de la volonté de son grand-père en 1917, comportant 9 chambres, 35 places de restauration, une brasserie, employant 3 salariés et 3 apprentis. Pour resserrer les rangs, Jean Alemany, 56 ans, compte sur sa fidèle secrétaire, Liliane Bacchetta, salariée de la CPIH 16, sur l'appui et la détermination des 15 membres du conseil d'administration. Le syndicat professionnel tient des permanences chez les fournisseurs comme Metro ou Promocash, expédie tous les 2 mois une pochette contenant des documents d'information aux adhérents. "La CPIH 16 va essayer de se structurer pour répondre aux difficultés de l'emploi. Nous allons aussi mieux nous connaître afin que tous les établissements ne soient pas fermés en même temps." Le syndicat charentais, qui développe naturellement des contacts avec la fédération départementale de l'Umih, envisage la mise en place d'un club hôtelier tout en se préoccupant de la récente taxe de séjour mise en place dans la ville. zzz74v

Jean Alemany :
"Nous sommes à la recherche de sang neuf pour encore mieux nous investir sur le plan local."