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 du 11 août 2005 |
RESTAURANT DE PLAGE |
| Le Windsurf, La
Compagnie des Comptoirs 'Effet mer' et le Palm Ray DES SITES D'EXCEPTION
À la limite ouest de Palavas-les-Flots, au Windsurf, Nicolas Gaillardon est un acteur historique des plages privées. Il a d'abord créé, sur ce site un peu à l'écart, une école de planche à voile. C'était en 1987. "Puis, petit à petit, nous avons servi des boissons et des repas très simples pour arriver, depuis quelques années déjà, à un niveau de restauration plus élaboré. Notre créneau, ce sont les poissons et viandes grillés à la plancha et les grandes salades." Mais il a une autre spécialité, administrative, puisque la moitié seulement de l'espace qu'il exploite commercialement est soumise à concession. Ce sont les 300 m2 de sable où il installe quelques dizaines de matelas. "La partie restaurant n'est pas sur le domaine maritime ; je la loue à l'année. Pendant longtemps d'ailleurs, la structure était montée à demeure. Jusqu'en 1998 où une tempête a fait le ménage. Depuis, on monte en avril et on démonte en septembre." Montpelliéraine essentiellement, sa clientèle est très familiale. La tranquillité et les prix (8 E le matelas pour la journée et 25 E de ticket moyen pour le repas) y sont pour beaucoup, sans doute.
Un restaurant comme un autre… la plage en plus ! À l'autre bout de cette grande banlieue touristique de Montpellier, La Compagnie des Comptoirs 'Effet Mer' des frères Pourcel est un établissement saisonnier haut de gamme, comme c'est le cas également au Cap-d'Agde. Venus une saison en 2002 pour étudier la possibilité d'aller plus loin, les restaurateurs et chefs d'entreprise à la fois avaient alors répondu à l'appel de Nicolas Perez, propriétaire de La Dune, un club discothèque juste de l'autre côté de la route. Celui-ci avait jusque-là occupé le terrain dans un esprit un peu plus 'paillotte'. L'année suivante, le changement a été radical. Imaad Rahmouni, le décorateur attitré du groupe Pourcel, a imaginé une structure de teck dont la fabrication a été réalisée à Bali. Le résultat est aussi étonnant que séduisant : on se croit dans un restaurant comme un autre, avec la plage en plus pour décor. Une formule gagnante pour l'établissement dirigé par Johan Tallon, un des cadres du Jardin des Sens, et son équipe composée en pleine saison d'une trentaine de salariés. Ouvert du 27 avril au 23 septembre, Effet Mer servira tout au long de cette période une moyenne de 200 à 250 couverts/jour pour un prix moyen oscillant entre 40 et 45 E. Une cuisine signée Cédric Gerl et inspirée par la carte des autres Compagnies. Mais le restaurant n'est pas le seul atout. Ici, tout est fait pour simplifier la vie du client. Qu'il vienne le temps d'un déjeuner d'affaires un brin exotique ou en couple pour profiter de la vaste plage plantée de palmiers. Un voiturier gère le stationnement des véhicules sur un parking privé alors que des lits en bois exotique et d'épais et larges matelas (15 E la journée avec prêt de serviette) ont remplacé, cet été, les supports en matière plastique. Du vendredi au dimanche, 4 soirées exceptionnelles plus la présence d'un DJ résident répondent aussi à l'attente des noctambules. Plus de 8 mois de travail Toujours le long de cette plage qui relie La Grande-Motte à Carnon, Le Palm Ray est né en 2003. Trois associés, Karim Ait Mehdi, Stéphane Gendillou et Thomas Réveillaud, issus notamment du monde du tourisme d'affaires, mettent à exécution un projet qu'ils mûrissent depuis quelque temps déjà. Leurs trois dossiers déposés dans autant de communes différentes sont acceptés, mais ils choisissent Carnon et les 1 200 m2 de sable fin qui leur sont proposés à la sortie de la voie rapide qui relie les deux stations. Un coin bar lounge, un patio marocain, le restaurant de 115 couverts et 150 matelas (10 E la journée), l'ensemble ouvre à 10 heures le matin et accueille les derniers dîneurs à 23 h 30. Dans un niveau de prestation intermédiaire entre ses deux confrères, la plage Palm Ray se montre attractive pour une clientèle qui va de Montpellier à Avignon en passant par Nîmes. La mise de départ fut de 200 000 E, et chaque année, les 3 associés remettent au pot pour faire évoluer la décoration et les prestations. "Comme nous avons beaucoup d'habitués, il faut qu'ils aient chaque saison le sentiment qu'il y a du nouveau", explique Karim Ait Mehdi. En moyenne, 150 couverts sont servis chaque jour et le ticket moyen approche les 30 E. Mais on peut aussi se contenter d'un verre et des tapas qui l'accompagnent. Ici, comme au Wind Surf, l'activité de
plage occupe plus de 8 mois de l'année. Recrutement du personnel, sélection des
fournisseurs, communication, installation puis, au tout début de l'automne, démontage,
formalités administratives et débriefing. "Ce n'est que fin octobre qu'on peut
souffler", clament les uns et les autres. Pour eux, les vacances commencent alors
!
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L'Hôtellerie n° 2937 Hebdo 11 août 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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