Le président de l’Umih 76, Philippe Coudy, relaye avec force la position des professionnels de son département. « Nous sommes très conscients des difficultés auxquelles font face nos hôpitaux face à l’afflux de malades et nous restons solidaires de nos soignants ». Mais cette nouvelle mesure de fermeture administrative [reconfinement] se révèle « très violente sur nos économies et à la veille d’un hiver qui pourrait être dramatique sur le plan des faillites et des licenciements dans notre secteur, nous demandons au gouvernement d’appliquer un seul principe : celui de sa responsabilité totale sur les conséquences économiques de sa décision de fermeture administrative de nos établissements. À zéro recette doit être appliqué le principe du zéro charge. Nous voulons de la simplicité et non pas par exemple une procédure type crédit d’impôts conçu par quelque inspecteur des finances feignant d’ignorer la réalité des rapports humains entre locataire et bailleur. Le "saucissonnage" des aides (Etat, Région, Métropole, Epci, Municipalité,...) s'il relève d'une bonne intention de chacun, témoigne de la poursuite du mal français. Nous voulons un seul interlocuteur ». Pour l’organisation professionnelle, l’Etat doit aujourd’hui : « prendre à sa charge la totalité des loyers sur toutes les périodes de fermeture administrative qu’il nous impose, de supprimer ou prendre en charge les congés générés par la période de chômage partiel, de neutraliser les facturations abusives de la médecine du travail pendant ces périodes de fermetures et de poursuivre l'annulation de la totalité des charges sociales employeur et un chômage partiel ne faisant pas perdre d'argent à nos collaborateurs. »

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