Trois sujets préoccupent tout particulièrement en ce moment les exploitants d’établissements nocturnes (restaurants, bars et discothèques). Le Sneg & Co, relayant l’inquiétude de ses adhérents, a adressé ce-mois-ci un courrier au Procureur de la République et au Préfet de police de Paris. Premier thème, celui des ‘nuits parallèles’ ou soirées techno de type ‘warehouse’ qui constituent une concurrence déloyale. Celles-ci ne répondent en effet à aucune obligations sociales, fiscales, douanières ou sécuritaires selon le Sneg & Co. « Elles attirent un public d’autant plus séduit que tout lui est permis ». Dans les établissements nocturnes dit ‘traditionnels’ la consommation et le trafic de stupéfiants est aussi un fléau contre lequel ils ont dû mal à agir. Afin de « mieux faire face à ce phénomène qui les expose en permanence au risque de fermeture administrative », l’organisation professionnelle réclame une reconnaissance de la professionnalisation des exploitants. Les agressions LGBTphobes se multiplient et c’est le troisième thème abordé par le Sneg & Co qui dénonce la montée de violences, verbales et physiques, à l’encontre de la communauté LGBT. « La police doit prendre les plaintes des victimes en tenant compte du caractère aggravant qu’est l’homophobie et la justice doit absolument instruire les dossiers et punir les agresseurs en tenant compte de ce même motif aggravant ». L’organisation professionnelle, associée à l’Umih, attend une réponse de la Préfecture et du Tribunal de Paris.

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