Le Synhorcat a présenté officiellement son projet de création d'une appellation restaurant

Il s'agit, pour le Synhorcat, de poser les jalons d'une information claire à destination du consommateur. Didier Chenet, chef de file de la rue de Gramont, a présenté hier, mercredi 29 mai, un projet portant sur la création d'une appellation restaurant. Le dossier est soutenu par la députée PS de Gironde, Pascale Got et par le député UMP du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle.

Publié le 30 mai 2013 à 17:08
Le Synhorcat a demandé à l'institut I+C de réaliser une étude d'impact auprès des professionnels sur l'éventualité d'une réglementation de l'appellation restaurant.  « Pour 69% des professionnels, l'appellation restaurant aurait pour conséquence une augmentation de l'utilisation des produits de saison et des circuits courts et pour 53% une diminution du nombre de produits proposés à la carte" constate I+C. Sur l'utilisation de produits industriels, seulement 31% des restaurateurs déclarent en employer. 67% des professionnels utilisateurs de produits industriels seraient en outre prêts à les abandonner et 81% des restaurateurs interrogés « considèrent qu'ils peuvent se passer de produits industriels dans leur cuisine ». Des résultats qui confortent la démarche entreprise par le syndicat en faveur de la création d'une appellation restaurant. « Cette proposition, explique Didier Chenet, s'articule autour d'un principe : un restaurant est un lieu où l'on sert à la clientèle des plats cuisinés sur place à base de produits bruts. Et d'exceptions, comme les charcuteries, les condiments, les fromages, les pains et viennoiseries, les glaces… ». Pascale Got, députée PS de la Gironde, membre du Club de la Table Française et Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais, coprésident du Club France Terre de Tourisme étaient, mercredi 29 mai, aux côtés de Didier Chenet lors de la présentation officielle du projet. Les deux parlementaires soutiennent le principe qui devrait faire l'objet d'un amendement dans le cadre de la loi sur la consommation qui va être discutée en juin. Une proposition de loi, visant à réglementer l'appellation de restaurateur et de restaurant, a déjà été présentée par le député du Pas-de-Calais l'an dernier. Le dispositif peut-il aujourd'hui aboutir ? Pour Didier Chenet, il s'inscrit dans la transparence et la qualité réclamées par les consommateurs. « Il répond à une demande forte ! » insiste le dirigeant syndical qui estime que c'est « une première marche » et que la seconde correspond au titre de Maître Restaurateur.

Publié par Sylvie SOUBES



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