Le Saint, pour Saint-Germain-des-Prés, vient d'ouvrir ses portes. Cet établissement de quartier, doublé d'un restaurant néo-bistrot, a été conçu et décoré par son propriétaire Bertrand Plasmans, dans un esprit maison de famille. L'établissement propose 54 chambres, sur cinq étages, dont une suite avec terrasse, 10 junior suites et 43 chambres aussi confortables que romantiques.
Le rez-de-chaussée
L'hôtel décline six ambiances mêlant influences asiatiques, évocations anglaises et style néo-classique. Certaines chambres adoptent le style Madeleine Castaing, avec une moquette léopard, det es rideaux associant rayures bayadère et dessin floraux. D'autres se révèlent plus japonisantes, avec un mobilier en bambou laqué et des luminaires façon lanterne. Si l'agencement fait la part belle au XIXe siècle, rien de passéiste pourtant en ces lieux. Aux murs, le photographe plasticien Pierre-Elie de Pibrac a lui-même réalisé l'accrochage d'une série de clichés spécialement commissionnés pour Le Saint : des scènes de rues et des vues du quartier de Saint-Germain des-Prés.
Il y a quelques mois encore, le pâté de maisons recouvrait trois entités hôtelières différentes, le Saint Vincent, le Saint Thomas d'Aquin et le Lenox. Après une refonte, d'amples travaux et une relecture stylistique néo XIXe, ces trois adresses mitoyennes ne font désormais plus qu'une, sous une nouvelle appellation : Le Saint.
Une fois la grande porte cochère franchie, la bibliothèque, débordante de livres et d'objets chinés, insuffle dès la réception l'atmosphère chic et cultivée si spécifique à l'hôtel. Sur le côté, la boutique, façon cabinet de curiosités, présente une sélection d'objets de décoration. Dédié au bien-être, le sous-sol de l'hôtel propose une salle de sport, une cabine de soins ainsi qu'un hammam.
Les chambres
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