En matière de gastronomie, force est de constater que le savoir et le savoir-faire français s'exportent toujours bien. Du 3 au 5 octobre, à Turku, en Finlande, se déroulaient sur un même lieu le salon du livre – où la France était le pays invité d'honneur -, et le festival des sciences et de la gastronomie. L'endroit idéal pour Christophe Lavelle, chercheur au CNRS et formateur à l'ESPE pour les professeurs de cuisine, de parler littérature et science culinaires, notamment à travers son ouvrage Science culinaire sorti aux éditions Belin et co-écrit avec une quarantaine de chercheurs. Il en a profité pour donner quelques conférences et des démonstrations croisées avec ses collègues finlandais travaillant dans le même domaine.
Plus à l'Est, direction Bucarest, en Roumanie, où le scientifique-gastronome accompagné de Jacques Mélac (vigneron) et Dominique Frérard (chef du restaurant les Trois Forts au Sofitel de Marseille), furent tous trois invités d'honneur à la fête de la gastronomie : chacun a présenté la gastronomie française, à leur manière, à des publics variés (professionnels, grand public, scolaires). De quoi préparer le terrain pour la Fête du goût, qui se tenait au même endroit trois semaines plus tard, et inaugurée le 26 octobre par une soirée de gala au restaurant Loft de Bucarest, en présence de plusieurs chefs français. L'objectif : mettre en valeur le repas français inscrit au patrimoine culturel et immatériel de l'UNESCO.
Le Liban, actif pour faire entrer leur patrimoine culinaire à l'UNESCO
Le Sud n'est pas en reste, puisque le Liban réfléchit à son tour, sur les pas de la France, à une entrée de leur patrimoine culinaire dans la liste de l'UNESCO. Christophe Lavelle a naturellement conclu sa tournée scientifico-gastronomique dans ledit pays pour rencontrer, le temps de conférences et ateliers, des chercheurs en agronomie de l'université d'USEK, des professionnels de la restauration, et des responsables associatifs défendant la cuisine rurale et les produits et recettes traditionnelles libanaises. Des échanges fructueux avec des hommes et des femmes qui se battent pour préserver et faire connaitre un patrimoine dont ils sont légitimement fiers.
