S'il a reçu le trophée du service de l'année, il n'a pourtant pas commencé dans cette branche, mais en cuisine ! Après son bac cuisine au Touquet, il a travaillé dans le Nord, à Arcachon, en Suisse (à Sion et à Zermatt), et est revenu en France pour des raisons familiales. Là, il a quitté les fourneaux pour un poste de professeur de cuisine à Saint-Bénigne, de 1991 à 2006. « Je suis retourné à la fac, j'ai passé une licence en sciences de l'éducation pour passer le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique, que j'ai eu en 2000. » En 2006, il remplace le responsable technique parti en retraite ; en 2007, devient chef de travaux ; en 2014, directeur de l'école hôtelière et de la restauration. « Ici, on fait 1 600 couverts, au collège rue du Pommard 650, et j'ai 25 employés à gérer en plus de l'école hôtelière. » Dominique Léger a aussi un brevet de technicien cuisine service, et a travaillé deux ans comme professeur de restaurant à Saint-Bénigne au tout début.
Le temps de la réussite
Quand on lui demande s'il voit une évolution dans le profil des élèves depuis vingt-cinq ans, il répond avec sérénité : « Oui, il y a eu du changement, mais les jeunes sont comme ils sont. Il faut savoir les prendre, s'adapter à eux, et surtout leur faire confiance. C'est vraiment important qu'ils comprennent qu'on ne peut pas travailler à leur place, mais qu'on est là pour les soutenir… et si besoin les recadrer ! »
Les résultats sont là : « On a présenté des élèves aux concours de meilleur apprenti de Côte-d'Or et on a eu des médailles de bronze et d'argent en service, deux d'or en cuisine, et deux jeunes sont devenus ensuite meilleurs apprentis de France ».

Publié par Claude DIBIASE

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