
PARIS
L’établissement
de 45 chambres et
suites est le premier du
groupe français Evok
Hôtels Collection. La
décoration est signée
Jean-Louis Deniot.
HÔTELLERIE
Romy
Carrere
www.lhotellerie-restauration.fr/publications/romy.carrere
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L’Hôtellerie Restauration
N° 3524 - 10 novembre 2016
Le Nolinski
affiche sa
singularité
S
itué en plein centre de Paris, dans le I
er
ar-
rondissement, l’hôtel Le Nolinski s’affirme
sur l’avenue de l’Opéra avec, comme entrée,
une grande porte aux tons bleus et noirs et aux
symboles couleur or. Dans le lobby, décoré de
marbre de Carrare, le client est accueilli par les ef-
fluves d’un parfum d’épices et de musc, la signa-
ture olfactive de l’hôtel. Le bleu domine, comme
dans le reste de l’établissement, notamment à
travers la façade et les épais rideaux de l’entrée.
Le plafond est en feuilles d’argent et l’habillage
mural est signé
Florence Girette
.
L’hôtel est le premier établissement du groupe
français Evok Hôtels Collection, qui a donc vou-
lu afficher sa singularité. L’établissement pro-
pose 45 chambres et suites, de 25 à 54 m², sur
six étages. Le groupe a fait appel au décorateur
Jean-Louis Deniot
, habitué jusque-là aux appar-
tements privés.
Piscine et ciel étoilé
L’esprit haussmannien du bâtiment a été conser-
vé, mais repensé : l’escalier intérieur, où sont re-
présentés des nuages, a été intégralement repeint
à la main. Les moulures dans les chambres ont
des allures de griffes de bague, symbole que l’on
retrouve notamment sur les portes. Vert, fram-
boise, bleu… chaque chambre a sa teinte prin-
cipale, accordée avec le béton ciré et le camaïeu
de gris. L’armoire rappelle les malles de voyage et le
minibar est dissimulé dans un imposant coffre-
fort. Les portes coulissantes sont intégralement
vêtues de miroirs. Le mobilier des chambres, des-
siné par le décorateur, est disponible à l’achat.
Au sein du spa, confié à La Colline, une piscine
de 18 m² a été aména-
gée dans un univers
sombre, feutré, avec
des luminaires à l’es-
prit oriental. Une am-
biance qui se prolonge
dans les trois cabines
de soins, où le plafond
a été transformé en
ciel étoilé.
Réjane, la brasserie de
l’établissement, se veut complètement indépen-
dante de l’hôtel pour accueillir riverains et voya-
geurs. Si on peut y accéder par le salon intérieur,
l’entrée principale se situe sur l’avenue de l’Opé-
ra. Le chef
Fulvio Pischedda
y sert une cuisine
de bistrot, et les desserts sont signés
Yann Brys
.
Le bar affiche une large sélection de liqueurs et
d’élixirs.
Chaque chambre décline
une teinte principale.
L’escalier,
entièrement
peint à la
main.
Le salon.