L'Hôtellerie Restauration No 3428 - page 27

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Questions-Réponses
Une question ? Rendez-vous sur les Blogs des Experts
sur
Licence restaurant :
à combien s’élève la taxe communale ?
DIF pour 2014 :
faut-il annoter le prorata ?
Faire un motif sur la mousse du café :
comment s’y prendre ?
Fiches pénibilité :
doit-on les imprimer ?
Dans le cadre de la création d’un restaurant dans mon hôtel, je souhaite obtenir la licence nécessaire à la vente de boissons
alcoolisées durant les repas des clients. Il semblerait que la licence restaurant (la grande) permette de vendre tout type d’alcool
durant un repas et soit suffisante dans mon cas. Si j’ai bien compris, le seul coût pour l’obtention de cette licence est une taxe de
la commune, contrairement à la petite licence qui est gratuite. Peut-on savoir à combien peut s’élever cette taxe communale ?
Normalement, le droit individuel à formation (DIF) est acquis au bout d’un an ancienneté pour les CDI. Cette année, avec le
changement sur la formation, il faut donner à chaque salarié le DIF au 31 décembre 2014. Pour les nouveaux embauchés en 2014
en CDI, faut-il annoter le prorata ou alors 0 ?
Je souhaiterais savoir s’il existe un ou des ouvrages expliquant la technique
pour réaliser un motif sur la mousse du café sans utiliser de pochoir ?
Une fois que les fiches individuelles sont
faites pour chaque employé, doit-on les
imprimer ou peut-on les garder en version
informatique afin de les faire évoluer ?
Étant un établissement saisonnier, nous
sommes d’accord qu’à la fin de la saison,
nous sommes dans l’obligation de fournir ce
document à chaque employé (ou à partir du
1
er
janvier si départ anticipé).
Une question ?
Blog des Experts
‘Vins au restaurant’ sur
PAUL
BRUNET
La licence restaurant (la grande) vous permet de
vendre toutes sortes de boissons mais uniquement à
l’occasion des repas et comme accessoires à celui-ci. La
grande licence restaurant est délivrée par la mairie, sur
présentation d’un permis d’exploitation. Valable dix
ans, le permis porte notamment sur la prévention et
la lutte contre l’alcoolisme, la protection des mineurs
et la répression de l’ivresse publique, la législation des
stupéfiants, la lutte contre le bruit et les principes de la
responsabilité civile et pénale.
La grande licence restaurant est accordée à tout
exploitant disposant déjà d’un permis d’exploitation
Le compte personnel de formation (CPF) remplace le DIF depuis le 1
er
janvier
2015. Les heures acquises au titre du DIF sont transférables dans le CPF et
utilisables pendant six ans, c’est-à-dire jusqu’à fin décembre 2020. Comme le
DIF a disparu au 1
er
janvier, il ne faut plus faire référence aux heures DIF dans
les certificats de travail de cette année. Il faut renseigner ce mois-ci les heures
acquises au titre du DIF au 31 décembre 2014. Les salariés ayant moins d’un
an d’ancienneté ne devraient donc pas avoir d’heures DIF acquises. Par contre,
l’acquisition de droit pour le CPF ne sera pas fonction de l’ancienneté mais
calculée en fonction du prorata temporis.
délivré par un organisme agréé par le ministère de
l’Intérieur. S’il ne le possède pas, l’exploitant doit
suivre une formation spécifique de 2,5 jours. Elle peut
être ramenée à une journée (voire six heures) pour les
personnes qui justifient d’une expérience de dix ans
au moins en tant que dirigeant. C’est seulement après
cette formation que l’exploitant obtient le permis et
peut faire la demande de la grande licence restaurant
à la mairie du lieu où se situe l’établissement (ou à
la préfecture de police pour Paris, aux services de la
préfecture ou des sous-préfectures en Alsace-Moselle).
Pour répondre plus précisément à la question, comme
il s’agit d’une taxe communale, elle est variable selon la
localisation de l’établissement. Un moyen très simple
pour savoir à combien peut s’élever cette taxe (dans
votre cas) consiste à contacter la mairie du lieu où se
situe votre établissement.
Une question ?
Blog des Experts ‘Orientation
scolaire et formations pour adultes en CHR’
sur
VIRGINIE
BARRET
JEAN-PHILIPPE
BARRET
Les techniques de barista
(spécialiste de la confection du
café) accompagnées du latte
art (l’art de faire des dessins
sur la mousse de lait) sont très
tendance. Outre le savoir-faire
d’un excellent café avec un
dosage parfait, une température
maîtrisée et une texture
mousseuse, l’esthétique ajoute
un côté magique à ces boissons
gourmandes...
Il existe des ouvrages, mais
l’idéal serait de suivre un
stage auprès d’un barista pour
apprendre les gestes. Le latte art
est la continuité de la confection du café latte.
Il n’y a pas de pochoir, le barista qui dessine
sur la mousse de lait avec son pichet de lait
mousseux ou encore à l’aide d’un
petit pic en bois pour les détails.
Pour les ouvrages, vous pouvez
regarder sur internet, je n’en
ai pas un en particulier à
vous recommander, mais il
existe de nombreuses vidéos
qui vous expliqueront la
technique.
Mais rien de tel que d’être
aux côtés d’un barista qui
vous expliquera comment
maîtriser la température.
Difficile de ressentir tout cela
à travers un écran ou même
dans un livre...
La gestuelle est importante, aussi faut-il ressentir
et pratiquer pour prendre la main
.
com/watch?v=25N1XcwL2hw).
Par ailleurs, il existe de véritables formations
pour devenir barista dans les écoles de
cuisine.
Une création de
Rudy Dupuis
, champion de
France 2013 de latte art.
Une question ?
Blog des Experts ‘Recettes artistiques et
présentations insolites...’ sur
TIPHAINE
CAMPET
Une question ?
Blog des Experts
‘Santé et sécurité au travail
en CHR : constituer votre
document unique (+ modèles)’ sur
CAROLE
GAYET
Voici la réponse à vos interrogations :
-
L4161-1 du code du travail
: une copie de cette fiche est
remise au travailleur à son départ de l’établissement ;
-
D4161-1 du code du travail
: pour les travailleurs dont le
contrat s’achève au cours de l’année civile, il [l’employeur]
l’établit et la transmet au travailleur au plus tard le dernier
jour du mois suivant la date de fin de contrat ;
-
D4161-4 du code du travail
: l’employeur conserve
par
tout moyen
les fiches de prévention des expositions de ses
salariés pendant cinq ans après l’année à laquelle elles se
rapportent.
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