Télécharger l'application LHR-Emploi
L'implantation
de l'Hôtel national des arts & métiers, face au Musée des arts et métiers à Paris, a dicté d'une certaine
façon le dessein du deuxième établissement de Samy Marciano (également
propriétaire du Bachaumont dans le IIe arrondissement de Paris). Au-delà du
nom, qui permet de situer tout de suite l'hôtel, le designer Raphaël
Navot a souhaité rendre hommage à l'ingénierie et à l'artisanat d'exception
développés dans l'institution voisine. Deux bâtiments haussmanniens ont été
réunis pour concevoir cet impressionnant lieu, qui compte 70 chambres aux
typologies variées (une dizaine de catégories, de 20 à 100 m²) mais à l'esprit
identique, rappelant celui d'un appartement parisien. Cela se traduit par un
décor, à la fois chic et intemporel, fait de matières brutes travaillées
sur mesure par des corps d'artisans bien spécifiques : pierre de Paris pour le
hall d'accueil, enduits naturels dans les couloirs, mur en béton, parquet en
chêne massif à chevron, appliques moulées dans la paroi, connectiques électriques
en bakélite, étagères réalisées in situ en acier noirci à chaud, salle de bain
en terrazzo fait avec les restes du chantier…
En filigrane est présent dans tout le projet le respect de l'environnement : normes très strictes de consommation d'énergie et d'eau, qualité de l'air, utilisation de la géothermie profonde pour réchauffer et rafraîchir le bâtiment, recyclage des déchets... En associant le caractère historique de l'ancien à un design innovant et à un artisanat d'exception, l'équipe a su créer un lieu à part, témoin d'un nouvel art de vivre parisien.
En filigrane est présent dans tout le projet le respect de l'environnement : normes très strictes de consommation d'énergie et d'eau, qualité de l'air, utilisation de la géothermie profonde pour réchauffer et rafraîchir le bâtiment, recyclage des déchets... En associant le caractère historique de l'ancien à un design innovant et à un artisanat d'exception, l'équipe a su créer un lieu à part, témoin d'un nouvel art de vivre parisien.
Publié par Julie GERBET
Commentaires
mardi 5 décembre 2017