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 du 13 septembre 2007 |
CAMPUS |
ÉRAGNY-SUR-OISE (95), LYCÉE AUGUSTE ESCOFFIER
Une rentrée chargée mais sereine
ès de 400 élèves se sont pressés, mardi 4 septembre, aux portes du lycée Auguste Escoffier pour suivre les cours de la section hôtellerie-restauration. François Tellier, proviseur, répond à L'Hôtellerie Restauration et nous fait part des nouveautés 2007.Pr
L'Hôtellerie Restauration
: Quelles sont les principales
nouveautés de cette rentrée ?
François Tellier
:
Nous avons créé
une section européenne destinée à renforcer les compétences
linguistiques de nos élèves. Ainsi, ceux qui le souhaitent peuvent bénéficier
de une à deux heures d'anglais en plus par semaine. Nous allons aussi développer
nos échanges internationaux ; nos partenariats avec de grands groupes comme
Accor ont déjà permis à nos élèves d'effectuer des
stages de cinq semaines à Budapest et au Royaume-Uni. Nous envisageons des
échanges plus longs avec la Chine en 2008.
Comment procédez-vous au recrutement
de vos futurs élèves ?
Le secteur de l'hôtellerie-restauration
est en plein essor et connaît un regain de notoriété inespéré.
C'est pourquoi beaucoup de jeunes choisissent aujourd'hui ces métiers ; par
conséquent, nous n'avons pas de soucis de recrutement ! Pour vous donner une
idée, l'année dernière, nous avons reçu 300 dossiers et cette
année 450, soit une augmentation de 50 % ! La demande est phénoménale.
Notre établissement, le seul lycée hôtelier public du Val-d'Oise,
veille à attirer les jeunes les plus motivés et pour cela, nous étudions
attentivement leur dossier scolaire.
Comment expliquez-vous ce regain d'engouement pour
les métiers du secteur ?
Je dirais que leur médiatisation a joué
un rôle. L'impact est réel. Aujourd'hui, de jeunes chefs font l'actualité
et rendent la profession plus attractive. Mais les jeunes restent bien conscients
des difficultés qui les attendent. Ils n'idéalisent pas la profession
et gardent les pieds sur terre. Pourtant, ils sont aussi parfaitement conscients
que ces filières peuvent leur ouvrir des portes à l'international.
Qu'est-ce qui a changé dans la motivation de
ces jeunes ?
Je constate que nous recrutons de moins en moins
de jeunes en échec scolaire et de plus en plus de jeunes motivés. Ce n'est
donc plus un choix par défaut, mais bien un choix réfléchi, mûri.
Cela change bien sûr le visage de nos métiers. Les exigences ont augmenté
également, en même temps que les compétences des élèves
se sont améliorées. Aujourd'hui, de plus en plus de jeunes sont aptes
à travailler avec la clientèle, car ils ont été éduqués
pour cela. Ils s'expriment mieux qu'avant, sont plus créatifs, savent travailler
en groupe. Du fait d'une meilleure formation, ils sont plus polyvalents. Autre point
important : la plupart parle anglais ou une autre langue, ce qui devient indispensable.
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L
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L'Hôtellerie Restauration n° 3046 Hebdo 13 septembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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