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	du 13 juillet 2006	CAMPUS

LE LYCÉE DU SACRÉ COEUR A FÊTÉ SES 30 ANS

Une réputation et des résultats

Saint-Chély-d’Apcher (48) En 3 décennies, cet établissement est le seul établissement privé contractuel de l’académie de Montpellier offrant des formations du CAP au BTS hôtellerie.

Dans un département de la Lozère où l’empreinte religieuse est forte, les frères du Sacré-Coeur s’installèrent à Saint-Chély-d’Apcher, sur l’Aubrac, en 1837 afin d’y créer une école de garçons. Depuis, la structure n’a cessé d’évoluer pour devenir collège, puis lycée technique et technologique et s’enrichir de formations. Le Frère Gibelin fut l’acteur essentiel de cette évolution, de sa nomination au poste de directeur en 1968 jusqu’à sa disparition, le 27 novembre 1994. C’est lui, notamment, qui devait porter le projet de construction d’une école hôtelière, il y a 30 ans. “Il devait, dans un premier temps, former les jeunes au CAP et au BEP. Mais après 13 années vécues à ce rythme-là, l’opportunité d’ouvrir le cycle long hôtelier à Saint-Chély apparaissait nécessaire. Envers et contre tous, aidé par ses amis politiques, Frère Gibelin imposait l’ouverture des nouvelles formations par la force, hors contrat, et gagnait finalement son pari”, explique Pierre Martin l’actuel directeur.
Un établissement dont la réputation s’est rapidement construite autour de la qualité de l’enseignement et de la rigueur inculquée aux élèves. Parmi les objectifs figurent d’ailleurs la nécessité “d’apprendre à valoriser les différences de chacun, à devenir tolérants et à s’engager au service des autres”.

Ouverture sur l’extérieur
Très vite, aussi, le créateur de cette école hôtelière s’est rapproché des professionnels. Et depuis la Lozère, au carrefour de plusieurs régions, les élèves ont pu suivre des stages de formation dans des établissements de qualité en Rhône-Alpes, Auvergne, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, bien entendu.
Frère Gibelin était aussi un gastronome et surtout un grand communiquant sous des dehors stricts. En 1983, il lançait sa première opération de ‘parrainage’ en invitant Pierre Troisgros à présider la première remise de diplômes récompensant les meilleurs rapports de stage établis par les élèves lors de leur séjour en entreprise. Alain Chapel, Paul Bocuse, Alain Senderens, Joël Robuchon, Marc Haeberlin, Pierre Gagnaire, Régis Marcon, Michel Bras, Jacques et Laurent Pourcel ou encore Guy Martin notamment, sont par la suite venus passer une journée en Haute-Lozère, distribuer des prix et partager leur passion avec les élèves. “Des jeunes, poursuit Pierre Martin, dont les professionnels attendent qu’ils aient l’aptitude à travailler en équipe, qui soient motivés, respectueux, polis, qui sachent écouter, bref qui possèdent l’éducation nécessaire à l’exercice du métier difficile d’hôtelier, de restaurateur, de cuisinier, de serveur, de sommelier…”

Des chiffres qui parlent
Dans ce lycée qui n’a cessé d’évoluer pour offrir encore et toujours de meilleures conditions d’étude, l’hôtel d’application de huit chambres ouvert en 1996 et le restaurant d’application entièrement rénové trois ans plus tard, constituent des atouts. Les résultats aux examens tendent d’ailleurs à prouver la qualité du travail réalisé en Lozère. En juin 2005 les pourcentages de réussite enregistrés ici ont été les suivants : CAP cuisinier (76,92 %), CAP service (100 %), BEP cuisine (90,62 %), BEP service (91,30 %), BTH (92,53 %), BTS (90 %), Bac pro restauration (94,11 %), Mention complémentaire sommellerie (100 %), formation cuisine-santé (100 %).
La qualité de la formation a tout de même un coût : pension et scolarité s’élèveront pour l’année 2006-2007 à 1 835 E par lycéen.
Jean Bernard zzz68v 985y23

Lycée professionnel et technologique hôtelier
43 avenue de la gare
48200 Saint-Chély-d’Apcher
Tél. : 04 66 31 00 99

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L'Hôtellerie Restauration n° 2985 Hebdo 13 juillet 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE