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Les hôteliers japonais et français signent un texte commun contre le développement anarchique des meublés touristiques

Vie professionnelle - vendredi 18 mars 2016 12:48
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Les professionnels de l'hôtellerie japonais et français font cause commune contre les dérives du collaboratif.
Les professionnels de l'hôtellerie japonais et français font cause commune contre les dérives du collaboratif.

Laurent Duc, président de l'hôtellerie française au sein de l'Umih et Didier Chenet, président du GNI, ont répondu à l'invitation des syndicats des hôteliers japonais AJRA et JRA qui sont inquiets depuis l'annonce du gouvernement d'augmenter le nombre de chambres disponibles sur les plateformes de meublés touristiques pour les Jeux Olympiques de 2020. Le gouvernement nippon s'est en effet donné pour objectif d'accueillir 20 millions de touristes, sachant que l'archipel connaît déjà ces dernières années un afflux croissant de visiteurs. Ils étaient plus de 10 millions en 2013, plus de 13 millions en 2014… AJRA (All Japan Ryokan Hotel Association), qui réunit des syndicats régionaux de professionnels des ryokans (hôtels dont les chambres possèdent un sol en tatami et un futon comme lit) et des hôtels à l'occidentale, compte environ 16 000 adhérents. Quant à JRA (Japan Ryokan & Hôtels Association), celle-ci a été créée au lendemain de la guerre afin de constituer un réseau d'hébergements « sûrs et fiables » pour les premières vagues de touristes étrangers et sa vocation perdure aujourd'hui. Ces deux organisations sont présidées, respectivement, par Shigeki Kitahara et par Satoru Haritani. Jeudi 17 mars, celles-ci ont présenté à la presse un texte commun, rédigé et cosigné avec l'Umih et le GNI, mettant en avant la nécessité d'une développement serein et durable de l'industrie du tourisme. 

Ce que réclament les hôteliers japonais et français

-Tous les établissements d'hébergement touristique y compris les « meublés touristiques » doivent obligatoirement enregistrer leur activité et obtenir l'autorisation des Services Gouvernementaux. La pratique clandestine ainsi que la fraude fiscale doivent être sévèrement sanctionnées.

-Afin de minimiser le risque d'attentat terroriste qui constitue une menace réelle dans le monde actuel, tous les établissements d'hébergement touristique y compris les « meublés de tourisme » sont responsables de la réception des touristes hébergés et conserver l'enregistrement de fiches de déclaration.

-Les loueurs des meublés de tourisme, au même titre que tous les autres établissements d'hébergement touristique doivent respecter leurs obligations en matière de fiscalité, d'hygiène et de sécurité notamment afin de prévenir tout risque incendie. Ils ont également pour devoir d'annoncer leur activité commerciale aux voisins.

-Les plateformes numériques d'intermédiation pour les meublés de tourisme doivent s'assurer que tous les utilisateurs des établissements d'hébergement touristique y compris les loueurs de meublés de tourisme possèdent l'autorisation légitime. Il est également nécessaire de respecter les lois et ordonnances de la collectivité locale concernée ainsi que la transparence entre les services fiscaux et les opérateurs.

-La mise en place de la pénalité contre les hébergements illégaux y compris les loueurs des meublés de tourisme est nécessaire.
Sylvie Soubes

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