Arnaud Thulliez : “Il faut transmettre ce que l'on sait”
Restauration - jeudi 25 novembre 2010 12:22
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Article réservé aux abonnés
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Singapour (SINGAPOUR) À 35 ans, Arnaud Thulliez a déjà une belle carrière de cuisinier à l'étranger, tant au Moyen-Orient qu’en Asie. Il supervise aujourd’hui les activités du Ritz-Carlton Millénia.
Arnaud Thulliez : le besoin de dépaysement.
Le Ritz Millenia : beaucoup de classe, un luxe non ostentatoire.
“En France, il y a l'amour du produit, le respect de l'artisan, on connaît son fournisseur. En Asie, la qualité du produit est certes inférieure, mais la diversité est considérable. Singapour est une réelle plate-forme mondiale pour les produits. On peut tout y faire venir.”
Formé chez Le Divellec, Arnaud Thulliez a travaillé 8 ans à Londres, mulitiplié les expériences et ouvertures de restaurants à Dubaï, Shanghai et Singapour.
Transmettre son savoir
Pour l'instant, le Millenia n'a plus de restaurant gastronomique. Arnaud Thulliez supervise la gestion au quotidien des multiples points de restauration, du room-service et de 115 cuisiniers. “Il faut transmettre ce que l'on sait.” Il organise des brunchs géants avec profusion de poissons, de fromages, de charcuterie. “Je fais des recettes à l'ancienne”, dit-il en rappelant qu'il est fils de boucher-charcutier-traiteur.
Il est convaincu qu'il y a “toujours des opportunités pour les gens passionnés. Mais, il ne suffit pas de faire de belles choses, il faut être réaliste. On nous donne de réels moyens, mais il y a des règles économiques à respecter”.
| Bernard Degioanni |
Podcasts
Derniers commentaires
Comment répartir les pourboires
À lire : Éloge du service en salle, valeurs et décryptage d'un métier de la restauration - Nouvelle édition augmentée
Tarte au fenouil et myzithra
Le repos hebdomadaire
Comment concilier entretien et environnement ?