Christophe Megel : une brillante carrière à l'instinct
Formation - Écoles - mercredi 10 novembre 2010 12:20
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Singapour (SINGAPOUR) Singapour - Christophe Megel vit en Asie depuis 17 ans. Il y a réussi parce qu'il a su anticiper, oser et convaincre.
"J'ai toujours agi par instinct. Ce n'est ni le salaire, ni la situation géographique qui m'ont séduit mais de pouvoir travailler dans de belles cuisines avec des gens passionnés", affirme-t-il.
Depuis 2005, il dirige At-Sunrice une école de cuisine de haut niveau. Au départ, il y avait 25 élèves et 8 professeurs. Aujourd'hui, il y a 800 étudiants et 25 enseignants. "Nous enseignons toutes les cuisines, toutes les techniques. Notre but : former des gens compétents et passionnés", souligne Christophe Megel.
Après des débuts dans sa région d'origine à l'Auberge du Vieux Moulin à Sarreguemines, il a fait partie de la première équipe d'Alain Ducasse au Louis XV. "Je l'ai suivi au Cirque à New-York. Ensuite, j'ai pris une autre route en appliquant son enseignement qui pousse à aller vers d'autres horizons".
Il va à Séoul à l'hôtel Shila dont le consultant est Alain Senderens, enchaine par le Ritz-Carlton à Osaka dont il assure l'ouverture à 26 ans avant d'arriver 2 ans plus tard à Singapour comme chef des cuisines au Ritz-Carlton Millenia. Il y reste 6 ans.
Changer de cap
"J'ai eu beaucoup de chapitres précoces : apprentissage à 14 ans, 10 ans dans des 3 étoiles. En 2005, à 34 ans, soit je me réinventais une histoire soit je continuais à faire la même chose. J'ai opté sans hésitation pour la première possibilité", se souvient-il.
Charismatique, vivant à 300 à l'heure, Christophe Megel est adoré par les cuisiniers asiatiques, respecté par les chefs français installés en Asie. "Changer de cap m'a permis d'aller vers le monde des affaires sans perdre ma veste de chef. Mes acquis culinaires me permettent de reproduire les gestes de mon premier métier non pas de façon démonstrative mais académique". Les élèves d'At-Sunrice sont ravis.
Bernard Degioanni |
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