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du 11 août 2005
CONJONCTURE
Baromètre BDO MG Hôtels & Tourisme

L'HÔTELLERIE FRANÇAISE S'EN SORT BIEN AU 1er SEMESTRE 2005

Malgré une reprise dite 'molle', l'industrie hôtelière hexagonale a vu ses performances progresser au cours des 6 premiers mois de l'exercice 2005.
Si la hausse du RevPar semestriel résulte à la fois d'une croissance du taux d'occupation et du prix moyen à Paris, celui de la province provient exclusivement des recettes moyennes par chambre louée.

L'été bat son plein. À fin juillet, les experts tiraient déjà des plans sur la comète dénonçant un mauvais cru 2005. Pourtant, rien n'est encore définitivement joué à propos de la saison estivale. Par contre, les résultats enregistrés sur les 6 premiers mois de l'année, eux, sont bel et bien arrêtés. Et ces derniers s'avèrent globalement plutôt bons. Selon le baromètre du cabinet BDO MG Hôtels & Tourisme, le mois de juin 2005 a en effet été marqué par une progression sensible des revenus par chambre disponible (RevPar) tant à Paris qu'en province.

Pour ce qui concerne la capitale, les établissements de prestige, les Palaces et les hôtels de Grand luxe ont réalisé les meilleures performances. De fait, ces derniers ont vu leur RevPar augmenter de manière très sensible : la hausse atteignant + 17,20 % à 405 E HT contre 9,30 % pour l'ensemble des unités parisiennes 4 étoiles. Parallèlement, les First class et Gros porteurs ont également tiré leur épingle du jeu améliorant leur RevPar de quelque 13,50 % par rapport à la même période en 2004. Un bond en avant qui provient pour l'essentiel d'une croissance soutenue de la fréquentation. De leur côté, les Hôtels de charme se sont singularisés par une progression du revenu par chambre disponible plus modérée : + 2 %.

S'agissant de l'hôtellerie moyenne gamme parisienne, l'indicateur phare de la profession s'est amélioré de façon plus homogène dans une fourchette oscillant entre 4,80 % pour les 2 étoiles et 9,80 % pour les 3 étoiles supérieur.

Autant d'éléments positifs qui ont abouti, au terme du 1er semestre 2005, à une croissance de 5 % du RevPar moyen (159 E) pour le haut de gamme parisien, de 3,90 % pour les unités 2 étoiles (49 E) et 5,90 % pour les 3 étoiles standard (62 E).

La province, en voie d'amélioration

D'une manière générale en province, le mois de juin s'est assez bien déroulé. La preuve : les hôtels 3 étoiles ont enregistré un véritable bond en avant de 11 % de leur revenu par chambre disponible à 67 E contre 60 E un an auparavant. À 40 E, celui des 2 étoiles a en revanche stagné (+ 1,40 %) tandis que le RevPar des 4 étoiles grimpait de 3 % à 102 E.

Fort de ces scores, le 1er semestre 2005 s'est soldé par une tendance positive puisque les RevPar ont respectivement augmenté de 2,30 % pour l'hôtellerie haut de gamme, + 6,10 % pour les établissements moyenne gamme et de + 2 % pour l'économique. "Cette croissance demeure cependant fragile tant - à la différence de Paris - cette dernière repose uniquement sur l'amélioration des prix moyens", souligne le cabinet BDO MG Hôtels & Tourisme. Au cours des 6 premiers mois de l'année, les recettes moyennes par chambre louée s'affichent toutes en nette hausse en province (+ 3,50 % pour les 2 étoiles, + 6,60 % pour les 3 étoiles et + 2,40 % pour les 4 étoiles) alors que les taux d'occupation fléchissent. Ce qui, d'ailleurs, conduit le cabinet BDO à s'interroger : "La question est de savoir si l'hôtellerie de province enregistre une véritable phase de croissance ou si l'amélioration de ses RevPar n'est que la conséquence d'une optimisation des outils de yield management."
Claire Cosson avec BDO MG Hôtels & Tourisme zzz20h

Nice pénalise la croissance de l'hôtellerie azuréenne

Le mois de juin 2005 ne fera pas date dans les annales de l'hôtellerie azuréenne.
Et pour cause ! À l'exception des hôtels 4 étoiles de Grand luxe et des établissements 2 étoiles, l'ensemble des RevPar a enregistré un recul sensible.
Celui-ci s'échelonne de - 1,1 % pour les 3 étoiles à 19,20 % pour les hôtels dits de charme.
De quoi perdre le moral. D'autant que cette baisse des RevPar est due à une forte dégradation des prix moyens chambre. La quasi-totalité des familles étudiées affichant sinon une hausse, au moins une stabilisation du taux d'occupation.
En cumul à la fin du 1er semestre, l'exercice 2005 semble assez difficilement engagé.
Le RevPar moyen fléchit ainsi de 2 % pour les 3 étoiles tandis que celui des 4 étoiles se contente d'une hausse de 1,3 %.
En réalité, seuls les 2 étoiles ont observé une progression sensible de leur RevPar à 4,10 %. zzz20h zzz36v

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L'Hôtellerie n° 2937 Hebdo 11 août 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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