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	du 10 mars 2005	VIE PROFESSIONNELLE

L'INTERFÉDÉRATION DU MIDI EN CONGRÈS DANS LES LANDES

CONFIANCE DANS LA BAISSE DE LA TVA POUR 2006

Dax (40) Ils étaient 130 membres de l'Interfédération du Midi à profiter du climat et de l'art de vivre landais. L'occasion pour André Daguin de rappeler, lors de l'assemblée générale de l'association, sa certitude sur l'obtention d'une baisse de la TVA en 2006.

De gauche à droite : Christophe Broux, président de l'Umih 40, et Nicolas Soleil, président départemental de la section hôtellerie saisonnière. Les hôtes d'un congrès ensoleillé et gourmand. Ils recevaient notamment Philippe Pasquier, président de l'IFM, Patrice Lambardin, trésorier, et Jacques Prunet, secrétaire général.

Nouvelles générations obliges, ne dites plus 'Interfédération du Midi'. Dites 'IFM'. À part ça, la tradition a du bon, comme l'ont prouvé ses membres rassemblés en congrès en début de semaine dans les Landes. Quelque 130 professionnels qui aiment à aborder les choses sérieuses dans un contexte convivial, alliant tourisme et gastronomie du Sud.
Lundi 7 mars, 9 heures, Halles de Dax : tour d'horizon de l'actualité professionnelle, en présence du président national de l'Umih. "Nous obtiendrons la baisse de la TVA en 2006, André Daguin nous l'a répété. Le gouvernement désormais tient promesse", sourit Philippe Pasquier, l'assemblée générale terminée. 10 h 30 : départ pour la côte landaise. Sans André Daguin, qui s'est éclipsé pour l'assemblée générale des Pyrénées-Atlantiques. Quelques regrets. Le déjeuner a lieu en bordure du lac d'Hossegor sous un ciel radieux. L'après-midi est consacré au musée de la Chalosse puis à la visite d'un élevage de canards gras, à Mugron. Le soir, le repas landais est signé par l'Association des cafetiers, restaurateurs et hôteliers de la région dacquoise. Que du bonheur. Mardi 8 mars, les Landais, fidèles à leur qualité d'accueil, ont organisé une journée 'taurine et gastronomique en pays de Marsan et Bas- Armagnac' : Tartas, Saint-Sever, Grenade-sur-Adour, Geaune… sans oublier la visite de la coopérative des vins de Tursan. Et celle du musée de la Course landaise. Le déjeuner est prévu dans la ville aux Trois rivières : Mont-de-Marsan. L'armagnac et son terroir, aux portes du Gers, précèdent une soirée de gala au Grand Hôtel Mercure Splendid de Dax. Un périple terminé à regret, mais dans l'attente "réconfortée" de la TVA.
Sylvie Soubes zzz74v

FOCUS Les jus de fruits méritent mieux Micro à Olivier Delcroix, président des cafetiers des Landes. L'homme est pressenti par la rue d'Anjou pour dynamiser les sans-alcool, et notamment les jus de tomate et de fruits, au coin du bar. À suivre de près. Propos recueillis par Sy. S. Olivier Delcroix défend les jus de fruits au coin du zinc. L'Hôtellerie Restauration : Vous êtes cafetier à Azur, président départemental de branche du syndicat des Landes et membre actif dans le projet touristique de la Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte Sud. Et vous voulez vous attaquer, dans le bon sens du terme, aux jus de fruits. Pourquoi ? Oliver Delcroix : J'ai accepté d'être juré au concours général pour les jus de fruits du Salon de l'Agriculture. Pour des raisons professionnelles, j'ai failli me désister. Or, je n'ai trouvé aucun cafetier, ni en région parisienne ni ailleurs, pour me remplacer. Il s'est produit comme un déclic : j'ai compris qu'en fait, la profession n'était pas sensible aux boissons aux fruits non gazeuses alors qu'elles sont, à mes yeux, une des diversifications nécessaires de notre métier. Il faut qu'on incite le consommateur à rester au comptoir si on veut préserver les cafés, tout en modifiant certaines habitudes. Il faudrait, par exemple, encourager la consommation de jus de tomate en France. J'ai contacté l'interfédération Tomates de France : je pense qu'elle peut nous aider à construire des outils d'aide à la vente valorisants qui permettent, par exemple, de guider le consommateur vers cet apéritif. Il est urgent, aussi, de réfléchir à une extension de nos gammes à des produits comme la pomme, qui offre une alternative 'acidulée' intéressante aux consommateurs qui voudraient profiter d'une bière avant de se tourner vers des boissons non alcoolisées. Il faut qu'ils puissent passer un bon moment et reprendre tranquillement leur voiture. Le bar est un lieu social, qui n'est plus depuis longtemps ce lieu d'alcoolisation dont on l'accuse. Changement d'éthique et d'étiquette. zzz46n

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L'Hôtellerie Restauration n° 2915 Hebdo 10 mars 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE